Ski de fond : des premiers pas convaincants pour Léonie Perry et France Pignot, une belle progression pour Julie Pierrel
Chaque hiver, de nouvelles têtes font leur apparition dans les rangs de l’équipe de France de ski de fond sur le circuit de la coupe du monde. La saison précédente n’a pas échappé à cette tradition avec notamment l’étape des Rousses (Jura) qui a permis à plusieurs fondeuses de découvrir l’élite de leur sport.

Mais pour certaines, l’aventure s’est prolongée durant une bonne partie de l’hiver suite à de jolies prestations face aux meilleures skieuses de la planète et notamment pour Julie Pierrel, présente sur quinze épreuves tout au long de la saison.
« Julie a clairement passé un cap cette année. Elle était plus régulière et elle a réalisé un week-end assez solide au début sur la première FESA Cup qui l’a ensuite emmené sur Davos où elle a signé son premier top 30 en coupe du monde, explique Alexandre Pouyé à Nordic Magazine. C’était parfait. Je pense que ce qui n’est pas évident dans ces âges là. Il faut trouver le bon réglage entre venir pour découvrir et construire sur ce circuit. »
« Pour la plupart, l’idée est de venir et saisir les opportunités pour profiter du moment car c’est quand même un gros objectif »Alexandre Pouyé à Nordic Magazine
« Pour la plupart, l’idée est de venir et saisir les opportunités pour profiter du moment car c’est quand même un gros objectif. Mais il faut aussi prendre la mesure de tout ce qu’il reste à travailler et voir l’écart avec le niveau mondial, admet le coach savoyard. Cela permet de repartir avec de la motivation en plus et la tête froide. »

A seulement 20 ans, Léonie Perry a elle aussi impressionné pour ses débuts dans l’élite : « Léonie n’était qu’en première année chez les seniors donc c’était à peine plus une surprise. Elle n’a pas eu froid aux yeux et elle est arrivée décomplexée. Au fil de la saison, la forme n’était pas toujours là mais c’est normal à son âge. Son hiver est vraiment intéressant », confie l’entraîneur des Bleues.
« Je retiens surtout l’individuel skate de Toblach où elle part devant Therese Johaug et on s’est donné le défi un peu fou de la suivre pour prendre de l’expérience et voir ce qu’il se passe, ajoute-t-il. Quand je la vois passer dans les skis de la Norvégienne, je trouve cela vraiment chouette d’y arriver à son âge et de saisir une opportunité pareille. »

Invitée sur la coupe du monde en toute fin d’hiver où elle a notamment brillé en se qualifiant à plusieurs reprises sur les sprints de Tallinn (Estonie) et Lahti (Finlande), France Pignot a aussi été l’une des belles surprises de l’exercice passé.
« France a fait un début de saison un petit peu en dehors des radars. On ne l’avait pas trop vu et cela ne s’est pas trop bien passé pour elle. Mais, dans notre système, s’il y a une performance sur la FESA Cup, il y a toujours l’opportunité de saisir sa chance, confirme Alexandre Pouyé. Sur la fin de saison, elle a enchaîné, en huit jours, quatre qualifications de très haut niveau entre la FESA Cup et la coupe du monde. Je pense que cela lui a fait un peu bizarre au début de se retrouver là mais ça a aussi été une expérience très forte pour elle. »
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