Ski de fond : les malheurs d’Oestberg
Depuis un an, la carrière de la fondeuse norvégienne Ingvild Flugstad Oestberg est mise sur pause. Victime d’une facture de fatigue au talon en mars 2020 avant le 30 kilomètres d’Holmenkollen (Norvège), elle avait connu la même mésaventure en juillet alors qu’elle avait repris l’entraînement au sein de l’équipe nationale.
Sur la touche cet hiver, la double championne olympique n’a pourtant pas chaumé. « Ingvild s’est entraînée quand les autres ont participé aux compétitions, explique Ole Morten Iversen, l’entraîneur de l’équipe nationale, à VG. Faire du ski ne lui a pas posé de problèmes. »
Depuis quelque temps, Ingvild Flugstad Oestberg, qui vise les JO 2022, a même repris, progressivement, la course à pied, entraînement traumatisant pour ses articulations fragilisées par les fractures.
« Elle a une tellement motivation »
Des fractures qui ont fait se poser des questions à Oestberg sur la suite de sa carrière. « Sa retraite était dans notre esprit au moment où ça allait le plus mal pour elle, reprend Iversen. Mais elle a une tellement motivation qu’elle a repris le dessus pour revenir à l’entraînement. »
C’est à la fin du mois de mai, à Sognefjellet, que le premier rassemblement estival de l’équipe nationale norvégienne de ski de fond est programmé. Avec Ingvild Flugstad Oestberg ? Rien n’est, pour le moment, confirmé.
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