Ski de fond : des débuts réussis pour Ivan Essonnier
Il y a des jours qui ne s’oublient pas dans une carrière. Et il ne fait aucun doute que ce samedi 18 janvier restera gravé dans celle d’Ivan Essonnier. Au départ de sa première épreuve sur la coupe du monde de ski de fond, le Savoyard n’a pas fait de la figuration sur le sprint classique des Rousses (Jura).
Brillant en qualification, le jeune homme de 21 ans a même goûté aux joies des phases finales. Battu dès les quarts de finale, le fondeur de La Féclaz (Savoie) revient sur cette excellente journée au micro de Nordic Magazine.
- Quel bilan dressez-vous de votre grande première en coupe du monde ?
Pour moi, c’est ma première coupe du monde. La découverte avec la première qualification et mes premières phases finales. C’est un autre niveau. Il n’y a rien qui pardonne et chaque détail compte. Même si on est très fort, on peut se faire piéger. Je me suis un peu fait piégé sur cette première partie à rester derrière et à me faire enfermer dans les virages au lieu de vouloir faire la course tout seul dans mon coin.
- Que vous-t-a-il manqué samedi ?
J’ai lâché dans la dernière partie parce que je n’ai pas su prendre l’aspiration. C’est ce qui me manque pour jouer au contact et la place de lucky loser.
- Comment vous êtes-vous senti sur cette piste réputée difficile ?
C’est une vraie piste de coups du monde. Elle est dure et en deux parties. Il y a une phase d’ascension où on va aller chercher énormément de rythme et c’est là où il va y avoir le plus gros effort physique. Et puis on a une fin de parcours plus en gestion, en lecture de trajectoire, où l’on va chercher surtout de l’explosivité et de la vitesse.
« Pour une première coupe du monde, c’est incroyable d’être à la maison »Ivan Essonnier à Nordic Magazine
- L’attente entre la qualification et les phases finales a-t-elle été longue ?
Je pense que ce n’est pas là où ça a été le plus dur. Cela l’a été quand il a fallu enchaîner la qualification et les buzzers parce que je n’ai pas pu faire de récupération. J’avais les jambes qui piquaient mais j’ai pu récupérer après. Je suis content car je n’ai pas ressenti de difficulté et je pense que j’ai fait une course à mon niveau. Il y a juste quelques erreurs qui m’ont privé de cette chance d’aller chercher une place en lucky loser et pourquoi pas une place en demi-finale.
- Courir devant vos proches et vos amis a également dû être un moment fort…
Ils m’ont fait la surprise de venir donc c’est super cool. Pour une première coupe du monde, c’est incroyable d’être à la maison. Je pense que je ne pouvais pas rêver mieux pour un début sur ce circuit.
- Quels sont les enseignements de cette journée ?
Cela n’a été que du bonus. C’est sûr, il y a un peu de frustration parce qu’on est des compétiteurs et même si c’est une première fois, on cherche toujours à faire le mieux possible. Mais je pense que je n’ai pas de regrets à avoir et que j’ai donné de ma personne et c’est l’essentiel.
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