Ski de fond : Juliette Ducordeau va s’entraîner à Trondheim avant les Mondiaux
Ces derniers jours, à Sandnes (Norvège), Juliette Ducordeau a participé au Blink Festival, premier évènement de rollerski et de biathlon de l’été en compagnie de ses coéquipières Mélissa Gal et Léna Quintin. Et alors que le prochain stage de l’équipe de France de ski de fond commence le 10 août, sur les pistes de Trondheim (Norvège), la Dauphinoise a décidé de rester en Norvège avant cette échéance.
Et la Villardienne restera encore sur les terres scandinaves jusqu’à la fin du mois d’août : « C’est un super lieu d’entraînement et c’est le site des championnats du monde donc j’ai encore plus envie de m’imprégner de l’endroit », expliquait-elle à Nordic Magazine en juillet dernier lors du regroupement de la formation féminine à Corrençon-en-Vercors (Isère).
« Je fais plus de choses avec une démarche personnelle »Juliette Ducordeau à Nordic Magazine
Les nombreuses pistes de ski-roues sur place offrent également de nombreux atouts à cette période de la préparation estivale. « Quand j’irai là-bas en 2025, je serai un peu comme à la maison. C’est aussi mettre un grand coup de pied dans la fourmilière en sortant de ma routine d’entraînement, détaille la fondeuse de vingt-cinq ans. Je fais plus de choses avec une démarche personnelle. »
Sortie d’une saison en demi-teinte sur l’exercice 2023/2024, Juliette Ducordeau sait aussi qu’elle a beaucoup appris durant cet hiver difficile. « En fin d’hiver, j’étais très fatiguée. Je pense que l’on fait quand même du bon travail. J’augmente mes curseurs sur tout et dans le temps, indique-t-elle. Je crois aussi qu’il faut passer par là. La fatigue de fin de saison était due à cela. J’ai eu du mal à encaisser mais j’ai vraiment la sensation que je fais tout pour être compétitive. »
Dès la saison prochaine, la Villardienne veut revenir à son meilleur niveau en coupe du monde à un an de l’échéance cruciale que sont les Jeux olympiques de Milan/Cortina (Italie). « J’ai envie que cela se concrétise sur du « vrai » résultat. En fait, j’ai mis une sorte de « standard » en 2023 à Planica où j’ai réalisé une super performance sur le 30 kilomètres classique sans avoir vraiment coché cette course, analyse-t-elle. Et, forcément, je me dis que je veux bien plus que cela. Quand je vois les Mondiaux à Trondheim, j’ai vraiment envie d’aller chercher du top 10 voire du top 5. »
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