Ski de fond : un duel entre Rémi Bourdin et Sabin Coupat pour le classement général de la FESA Cup
Leader actuel du circuit de la FESA Cup de ski de fond, Rémi Bourdin va jouer gros ce week-end sur les pistes de Toblach (Italie). Au coude à coude avec son compatriote Sabin Coupat au classement général, le Jurassien est au micro de Nordic Magazine pour évoquer ce week-end crucial avant les dernières échéances de l’hiver.
- Comment abordez vous le sprint classique de Drammen (Norvège), votre dernière apparition en coupe du monde de l’hiver ?
Avec de l’enthousiasme car c’est un sprint qui me donne vraiment envie. C’est en Norvège et c’est vraiment la classe. Le parcours me convient plutôt bien donc j’ai hâte de courir ! C’est la dernière coupe du monde de la saison donc on va essayer de passe cette qualification.
- Est-ce que cette épreuve va également vous servir de répétition générale avant les finales de la FESA Cup prévues ce week-end à Toblach (Italie) ?
La répétition générale était plutôt le sprint classique des Glières le week-end dernier. L’objectif sera de passer la qualification avant le sprint de Toblach [en FESA Cup] qui arrivera très vite après cela.
- Justement, comment vous sentez-vous à l’approche de cet important week-end où vous jouez la victoire au classement général ?
Je l’aborde comme une FESA Cup normale et comme toutes les courses. Je suis assez confiant et je sais que les formats me conviennent bien. J’ai cette chance d’être déjà allé à Toblach deux fois en peu de temps [en fin de saison dernière et sur le Tour de Ski en janvier dernier]. Je commence à bien connaître et j’espère que la forme sera là pour jouer tout devant.
- Y’a-t-il une forme de pression ?
Il y a forcément une petite pression car il y a des enjeux. Mais, au final, il n’y a pas plus d’enjeux qu’une autre FESA Cup. Tout au long de l’hiver, il fallait aussi marquer des points pour ce dossard et je le savais depuis la première course. L’objectif sera de gagner et d’engranger le plus de point possible.
- Vous êtes également au coude à coude avec votre compatriote Sabin Coupat pour la victoire finale, comment gérez-vous cela ?
Je ne peux pas contrôler ce qu’il fait. Je vais vraiment rester concentré sur ce que je sais faire pour essayer de faire le meilleur résultat possible les deux jours. Je suis très content de me battre contre lui car c’est sain ! Celui qui fera les meilleures courses remportera ce maillot. S’il le remporte, je serai forcément un peu déçu mais quand même heureux pour lui car c’est un très bon pote. J’ai hâte de courir ce week-end à enjeux.
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