Ski de fond : Quentin Joly range les skis
A 23 ans, le fondeur jurassien Quentin Joly a annoncé ce lundi sur ses réseaux sociaux définitivement ranger les skis et les bâtons au placard. Dorénavant installé à Aix-les-Bains (Savoie) où il étudie la communication, l’ancien membre du Féclaz Formation Longue Distance, après une saison 2021/2022 marquée par deux apparitions en OPA Cup, n’avait pas disputé une seule compétition cet hiver.
« J’ai arrêté à l’automne après les courses en ski-roues, explique-t-il à Nordic Magazine. Ce n’était pas un problème de niveau ou quoi. Je n’avais juste plus du tout envie et l’impression de m’entraîner pour rien. J’en ai eu plus que marre et que j’ai dit stop en octobre juste avant que l’équipe ne parte à Tignes retrouver la neige. »
Amoureux de la photo
« Complètement vidé » par sa saison précédente, la meilleure de sa carrière, il souhaitait repartir. « Mais je ne suis jamais reparti, avoue-t-il avec franchise. J’allais à l’entraînement parce qu’il fallait que j’y aille. Il n’y avait plus de plaisir. Je n’avais plus envie de me lever pour aller à l’entraînement ni rejoindre l’équipe alors que je l’adore. Avoir coupé tout cet hiver ne m’a pas motivé pour y retourner donc j’ai décidé de définitivement tourner la page. »

« De mes années ski de fond, je retiens toutes les rencontres et les coachs que j’ai eu comme Arnaud Durand, Pierre Belingheri, Sébastien Mouchet et Ludovic Bourgeois, lance-t-il. Ils m’ont tous fait devenir l’adulte que je suis aujourd’hui. Sur les résultats, pour un mec qui a vraiment commencé le ski en seconde [après avoir hésité avec l’athlétisme, NDLR], arriver à être champion de France en ski-roues et à monter en coupe d’Europe en seulement quatre saisons me rend fier de moi. Le monde de la compétition, j’adorais cela ! Maintenant, on va le transférer autre part. »

C’est que le jeune est un amoureux de la photographie et de la production vidéo. Pendant sa carrière, il n’hésitait ainsi pas à sortir d’appareil pour capter ses congénères en action. Une passion qui pourrait bien devenir son futur métier. « Je vais terminer mes études et, en parallèle, je continue de pousser pour vivre de ma passion », termine un Quentin Joly libéré par l’annonce de sa fin de carrière.
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