Ski de fond : Flora Dolci en leader de l’équipe de France féminine pour les championnats du monde
Depuis l’hiver dernier, Flora Dolci s’est plus que jamais installée parmi les prétendantes au podium lors des courses en skate de la coupe du monde de ski de fond. En constante progression, la fondeuse tricolore continue ne sort plus que très rarement du top 15. En témoigne sa jolie performance lors de la mass-start skate de Falun (Suède) où elle a terminé dixième dimanche dernier.
Et alors qu’elle s’apprête à prendre part à ses quatrièmes championnats du monde chez les seniors, la Haut-Alpine de 25 ans pourrait bien avoir une belle carte à jouer sur les pistes de Trondheim (Norvège). Quelques jours avant son départ pour la Scandinavie, la sociétaire de l’AS Edelweiss est au micro de Nordic Magazine.
Un podium qui lui tend les bras
« Sur le début de saison, j’étais assez détendue parce que je savais que j’avais du temps pour faire des résultats et m’exprimer. Ensuite est arrivé le Tour de Ski et là, j’avais vraiment à cœur de faire de belles performances. Sauf que je suis tombée malade et je suis rentrée chez moi. »
« Il y avait ensuite la coupe du monde des Rousses à domicile et c’est là que j’y avais fait mon premier top 10 il y a deux ans. Toutefois, mon état de forme ne m’a pas permis de faire une course à la hauteur de mes espérances. Cela a été une déception. Je dois dire que la dernière période avant Falun, il y avait beaucoup de frustration. Je pense que j’avais beaucoup d’espoir l’année dernière après avoir terminé quatrième, cinquième et septième. Je voulais vraiment ce podium et j’étais un peu obnubilée par ça. »
« Du coup, à chaque fin de course, il y avait un sentiment de frustration à chaud. Je pense que j’ai oublié de regarder en arrière et mes résultats puisque je suis devenue beaucoup plus régulière que l’hiver passé. J’ai oublié l’aspects positif qu’est la régularité et qui témoigne aussi d’un certain apprentissage. »
Une prise de conscience importante avant Falunz
« Tout ça pour dire que, des fois, quand tu es athlète et à vouloir être ambitieux, tu en oublies parfois de valider des choses positives qui sont arrivées. A Falun, j’avais relâché et pour un peu plus m’amuser. C’est un site que j’aime beaucoup avec une belle atmosphère. La piste est aussi formidable et il n’y a que très rarement des aléas de course. »
« Il n’y a pas de pression parce que je sais que je vais jouer avec mes armes »Flora Dolci à Nordic Magazine
« Sur l’individuel classique, je me suis vraiment impressionnée. C’est la première fois où je suis dans des temps aussi bons. Je n’ai jamais été aussi proche de certaines filles. Je termine aux portes du top 20 et c’est mon deuxième top 30 dans ce style. Je suis vraiment contente et cela me motive bien pour le skiathlon des Mondiaux. »
« On a fait un gros bloc d’altitude avant Falun et je pense que j’ai eu un petit coup de mou lors de la mass-start skate. J’avais les jambes très dures dès que je suis partie. Mais pour ce week-end, j’avais juste à cœur de skier et ç’a été le cas donc c’était cool. »
L’envie de jouer face aux meilleures à Trondheim
« Cela me met dans un bon état d’esprit où je suis assez sereine. Il n’y a pas de pression parce que je sais que je vais jouer avec mes armes. En tout cas, je me suis prouvé que j’en avais un petit peu alors que je ne pensais pas tant Ça, c’est chouette. »
« Je passe entre sept à dix jours chez moi avant les Mondiaux et cela va me faire du bien de retrouver mes proches, du soleil et aussi des pistes que j’adore. Aux Mondiaux, je vais courir le skiathlon et le 50 kilomètres. Je suis vraiment contente et très motivée. En termes d’ambition et de résultat, je veux faire ce que je peux faire de mieux. Je ne veux pas avoir de regrets à l’arrivée. Je veux me péter la VO2 et me brûler les poumons et on verra bien après [Rires] ! »
« C’est une piste qui est très cool. J’espère sincèrement qu’il fera beau, parce que je suis un peu dépendante de la météo. Je suis un peu comme un panneau solaire, donc j’espère qu’il fera beau [Rires] ! Par contre, je sais que l’ambiance va être folle. »
« Je ne veux pas surjouer la chose »Flora Dolci à Nordic Magazine
« Je suis assez excitée et je vais encore une fois essayer de ne pas me mettre de pression et de prendre ça vraiment comme une fête. Je ne veux pas surjouer la chose et je sais qu’il y a pas mal d’enjeux médiatiques mais je veux juste profiter et faire mon ski. Il restera quoiqu’il arrive encore de belles courses en fin de saison. »
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