Ski de fond : Mathis Desloges s’est fait une place parmi les meilleurs à Annecy
L’an dernier, sur la mass-start de rollerski du Martin Fourcade Nordic Festival (MFNF), Mathis Desloges s’était contenté d’une quatrième place après une course qui avait vu son coéquipier du Team Vercors Isère Victor Lovera s’imposer. Revenu à Annecy (Haute-Savoie) cette année sur ce même évènement avec envie, le tricolore a pris une jolie revanche en se classant troisième de l’épreuve.
Longtemps acteur de cette compétition disputée sous une chaleur accablante, l’Isérois a tenu tête aux meilleurs fondeurs du plateau en terminant à quelques dixièmes du vainqueur Michal Novak et de son dauphin Sindre Bjoernestad Skar. Une solide performance pour le pensionnaire du club des sports de Villard-de-Lans (Isère) qui a engrangé de la confiance sur la piste du Pâquier.
« C’est vrai que ce n’est jamais facile de savoir dans quelle forme on est durant l’été. On s’entraîne beaucoup et c’est difficile de se jauger mais la forme est bien là et le corps répond très bien à l’entraînement qu’on lui donne, confirmait-il à Nordic Magazine en zone mixte. C’est de très bon augure pour cet hiver. »
Et alors que certains de ses concurrents n’ont pas pu lutter durant les dix tours de la course, Mathis Desloges a quant à lui rapidement su trouver son rythme sur un parcours qui lui correspond. « Le tracé semble facile car il est plat mais c’est toujours pareil et il faut être constamment en prise, analyse-t-il. Ce sont des courses très difficiles avec 10 kilomètres très exigeants. L’hiver, on a les descentes pour récupérer. Mais cet effort me convient très bien et j’apprécie beaucoup ces courses. »
« L’an dernier, j’ai passé un cap »Mathis Desloges à Nordic Magazine
Il faut dire que le Dauphinois continue de gravir les échelons à vitesse grand V seulement quelques mois après son titre planétaire lors des Mondiaux U23 de Planica (Slovénie) : « L’an dernier, j’ai passé un cap. Je continue d’en passer à l’entraînement et je sens que je deviens meilleur. J’ai déjà hâte de chausser les skis et de faire mes preuves sur la coupe du monde », affirme-t-il.
Présent dans le groupe A de l’équipe de France de ski de fond depuis le printemps, le jeune homme de vingt-deux ans, qui est toujours à la recherche d’un partenaire « bandeau » pour l’accompagner l’hiver prochain, sait que sa progression n’est d’ailleurs pas un hasard. « Il y a quand même tout le gratin français mais aussi quelques-uns des meilleurs fondeurs internationaux au départ. Ce sont de très bonnes références et on a un groupe d’entraînement très solide et homogène, confirme-t-il. Quand on arrive à suivre les cadors durant ce type d’intense, c’est un très bon résultat. »
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