Ski de fond : Lucas Chanavat a visé juste
Deuxième du sprint skate de la coupe du monde de ski de fond de Trondheim (Norvège) ce vendredi après-midi, Lucas Chanavat a retrouvé les joies de monter sur le podium. Après un tournoi maîtrisé de bout en bout, le Haut-Savoyard a même été à la lutte avec Johannes Hoesflot Klæbo pour la victoire finale. Finalement battu, le Bornandin a tout de même pris d’importants repères avant le Tour de Ski mais aussi avant les Mondiaux de ski nordique de 2025 organisés sur ce même site. Le fondeur tricolore revient sur sa performance au micro de Nordic Magazine.
- Après la coupe de Norvège de Gålå où vous étiez montés sur le podium du sprint skate, vous aviez confié dans nos colonnes que vous prépariez ce sprint de Trondheim. Cela semble avoir fonctionné…
Oui ! Et je suis content que cela ait marché aujourd’hui. C’était une piste bien physique et cela s’est ressenti tout au long de la journée. Elle me correspondait bien et notamment la deuxième partie. J’aime bien ce genre de tracé.
- Cela efface-t-il les déceptions de Ruka (Finlande) et d’Östersund (Suède) ?
J’étais un peu frustré après Ruka et même à Östersund car cela ne confirmait pas ce que je ressentais sur ma progression de l’été et de l’automne. Je suis content que ce sprint-là vienne récompenser et confirmer ma progression. C’était déjà le cas à Gålå mais cela ne comptait pas vraiment. Cette fois-ci, c’est une course qui compte.
- Vous avez de nouveau bataillé avec Johannes Hoesflot Klæbo tout au long de la journée. Comment avez-vous géré cette lutte pour la victoire ?
Il était bien en forme. Sur la coupe de Norvège, il m’avait déjà dit qu’il était en forme. Je n’avais pas trop de doute sur lui [Rires] ! Mais c’était bien cool de faire une nouvelle bataille tous les deux. Même si j’aurais préféré que cela se termine dans le sens inverse [Rires] ! J’ai fait une petite erreur sur la dernière relance en négociant mal ma trajectoire. J’ai engrangé moins de vitesse que lui qui est toujours au bon endroit au bon moment comme toujours. Il faut faire une course parfaite pour le battre. C’était proche aujourd’hui mais j’espère que ce sera le cas à l’avenir.
- Vous étiez entouré de cinq Norvégiens en finale. Vous en releguez quatre derrière vous. Etiez-vous focalisé là-dessus ?
Pour être honnête, je ne m’étais pas trop focalisé sur ceux derrière moi. Je savais que cela allait bien et on fait la course pour gagner. Je jouais vraiment pour la gagne donc je ne m’étais pas focalisé sur le reste.
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