Ski de fond : Jérémy Royer et le Team Eksjöhus ambitieux sur la Birkebeinerrennet
Jérémy Royer, membre du Team Eksjöhus, s’est imposé comme l’un des fondeurs les plus solides de la Ski Classics. À quatre courses de la fin de la saison, il porte le dossard rose de meilleur jeune au classement général.
Ce samedi se déroulera la mythique Birkebeinerrennet, en Norvège, l’occasion pour le skieur de Chamrousse âgé de 25 ans de se confier à Nordic Magazine.
- Comment abordez-vous la Birkebeinerrennet ?
Je me sens plutôt bien avant la Birkebeinerrennet. J’ai plutôt bien récupéré de ma Vasaloppet. Je pense que j’ai fait le boulot pour bien récupérer et m’entraîner comme il faut derrière. J’ai passé une dizaine de jours à Oslo. Ce n’étaient pas les meilleures conditions de ski, mais j’ai trouvé ce que je pouvais pour m’entraîner le mieux possible et passer du temps avec mes amis que je ne vois pas souvent.
« Si ça sourit pour moi ce samedi, c’est dur de se projeter comme ça, mais pourquoi pas un top 5, voire mieux. »Jérémy Royer à Nordic Magazine
- Quels seront les objectifs sur l’épreuve ?
Les objectifs individuels, ça serait de faire une bonne course. Ça fait un moment que ma forme est bonne. J’ai fait beaucoup de courses régulières, mais jamais au top. Si ça sourit pour moi ce samedi, c’est dur de se projeter comme ça, mais pourquoi pas un top 5, voire mieux. J’espère que ça va sourire à l’équipe. Un podium ou la gagne pour l’équipe, ça serait l’idéal. C’est une course qui convient bien au profil de tout le monde. On espère que tout va s’aligner pour nous.
- Sur la Vasaloppet, ça ne s’est pas passé comme vous le souhaitiez…
Ma forme était très bonne. Dans la première bosse, ça répondait bien. J’ai tenté de prendre une échappée sur les premiers kilomètres de course. Ensuite, on a été rattrapés par le peloton. J’ai skié dans le peloton durant les deux tiers de course. J’ai cassé une canne au kilomètre 60. Derrière, toutes mes chances de bons résultats se sont envolées. J’ai dû faire entre 500 m et 1 km avec un seul bâton. J’ai perdu à peu près deux minutes sur le groupe de tête. C’est impossible de rentrer sur la tête une fois que tu as perdu ça et que tu es tout seul.
- Vous portez le dossard rose de meilleur jeune. C’était un objectif au début de la saison ?
Je suis très content de pouvoir porter le dossard rose, j’ai envie de le conserver. Clairement, c’était l’objectif du début de saison. J’espère que ma forme va rester bonne jusqu’en fin de saison et que je ne vais pas avoir des incidents qui vont m’empêcher de le jouer jusqu’au bout. Jouer un général, ça veut dire qu’il ne faut pas louper une étape. Comme à la Vasa, j’ai laissé beaucoup de points. J’espère que je pourrai être constant jusqu’à la fin de saison.
« J’ai pas mal de frustrations, car j’ai souvent couru à l’avant de la course et je n’ai jamais eu une fin de course qui a joué en ma faveur. »Jérémy Royer à Nordic Magazine
- Quel regard portez-vous sur votre saison jusqu’ici ?
Le bilan de la saison est très bon parce que je n’ai pas fait ces résultats-là dans le passé. Mais en même temps, j’ai pas mal de frustrations, car j’ai souvent couru à l’avant de la course et je n’ai jamais eu une fin de course qui a joué en ma faveur. Parfois, j’ai aidé l’équipe et j’ai eu besoin de faire le boulot derrière et non à l’avant. Du coup, tu n’as pas le résultat qui te sourit à la fin. J’aimerais bien sur les quatre dernières courses aller chercher un bon résultat.
- Comment vous vous sentez au sein du Team Eksjöhus ?
Je me sens très bien. Il y a une très bonne entente, je suis très content. L’adaptation s’est passée assez rapidement. C’est un peu des cultures différentes, mais ça reste une équipe de ski de fond.
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