Ski de fond : Flora Dolci à un souffle du top 10 aux Rousses
Jeudi, à la veille de l’individuel skate, épreuve inaugural de la coupe du monde de ski de fond des Rousses (Jura), Flora Dolci confiait ne se sentir « qu’à 70% » de son plein potentiel. Malade durant le Tour de Ski, la Française a ensuite traîné un virus qui l’a empêché d’être en pleine forme ces dernières semaines.

Pourtant, sur le tracé de 10 kilomètres, la Haut-Alpine n’a pas démérité. Partie dans un bon rythme, la fondeuse tricolore a même rivalisé face aux meilleures sur les premiers intermédiaires du tracé. Finalement onzième sur la ligne avec un peu plus de 47 secondes de retard sur Jessie Diggins, grande vainqueure du jour, la jeune femme de 25 ans dressait un premier bilan mitigé en zone mixte.
« À chaud, je suis un peu déçue car je voulais être sur le podium. Les sensations n’étaient pas trop mal et je suis quand même trop contente de courir ici mais j’avoue que tout de suite, il y a de la déception, confie-t-elle à Nordic Magazine. Je voulais vraiment m’envoler mais j’ai tout donné et je n’ai pas de regret. »

En effet, après un début de saison prometteur, Flora Dolci espère franchir un cap cet hiver après être passée toute proche d’un premier top 3 en carrière l’an dernier sur l’individuel skate d’Östersund (Suède) disputé le 10 décembre 2023 : « Je rêve du podium cet hiver. J’espère qu’il va finir par venir en Engadine, à Cogne ou aux Mondiaux », ambitionne-t-elle.
Rapidement entrée dans le vif du sujet ce vendredi sur une piste qui s’annonçait exigeante, la pensionnaire de l’AS Edelweiss savait déjà à quoi s’attendre. « C’est une piste vraiment dure. Même au top de ta forme, je pense que tu subis la course. Sur certaines pistes, tu sens quand tu voles. Là, c’est forcément plus dur, affirme-t-elle. Cela te casse les jambes. Pour ma part, je reviens de maladie. J’ai réussi à respirer à pleins poumons et c’est déjà pas mal. »
« À deux heures du départ, j’ai été prise par le stress »Flora Dolci à Nordic Magazine
Et alors qu’elle annonce vouloir « y aller à bloc » sur la mass-start classique de 20 kilomètres programmée ce dimanche, Flora Dolci sait qu’elle pourra compter sur un public chauffé à blanc pour la soutenir : « C’est un peu stressant d’être à domicile. C’est spécial car cela fait des années que l’on s’entraîne ici et on peut parfois oublier que l’on y court aussi. À deux heures du départ, j’ai été prise par le stress. Mais globalement, c’est fantastique », admet-elle.
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