Ski de fond : Olivier Michaud confiant pour l’équipe de France féminine
Présent lors du stage des équipes de France féminines de ski de fond dans le Vercors, Olivier Michaud, directeur des groupes fédéraux tricolores, a pu prendre la température au sein de ses troupes à un stade charnière de la préparation estivale. L’occasion également pour lui de retrouver Vincent Vittoz, coach du groupe relève, de retour dans le milieu du ski de fond français au printemps dernier. Il livre ses premières impressions au micro de Nordic Magazine.
- Votre présence sur ce stage de vos équipes féminines était-elle importante pour vous ?
J’aime bien voir les groupes régulièrement. Nous sommes sur une préparation orientée et cela se précise un petit peu avec l’hiver qui se rapproche. L’idée est surtout de discuter avec les athlètes et l’encadrement pour voir où l’on en est, s’il y a des blessures, etc… Là, je constate que les filles sont bien en place. Cette association entre le groupe relève et celui de la coupe du monde fonctionne bien. Je trouve que ce collectif féminin prend de l’épaisseur et c’est d’ailleurs l’objectif avec un encadrement qui a été remis en place. C’est plutôt positif et j’espère qu’on va tenir jusqu’au début de l’hiver pour bien rentrer dedans
- Qu’est ce que cela peut apporter aux athlètes de réunir ces deux groupes ?
C’est important et il faut respecter les deux. À un moment, il faut que les groupes aient leur intimité mais il faut aussi, de temps en temps, se retrouver. Cela permet de se challenger un petit peu et de créer du lien. Ce sont des athlètes qui sont amenées à évoluer en coupe d’Europe et en coupe du monde. C’est donc un point majeur.
- Vincent Vittoz a fait son retour à la tête d’un groupe du ski de fond tricolore [le groupe relève féminin, NDLR], cela était-il une évidence pour vous ?
On se connaît très bien avec Vincent [Vittoz]. Il était au ski de fond avant de passer dans le biathlon et il revient désormais. C’était évident pour nous de le rappeler. Il fallait juste qu’il en ait l’envie. Quand je lui ai proposé ce poste, j’ai senti à sa voix que c’était extrêmement motivant pour lui. C’est un vrai message pour le sport dont le ski de fond féminin. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience et qui sait faire. Il se fait plaisir à se relancer avec les filles donc c’est parfait ! On espère qu’ils trouveront la bonne alchimie pour que cela fonctionne bien.
- Quelles sont vos ambitions avant l’hiver ?
Nous avons Delphine [Claudel] qui est notre leader, la capitaine de l’équipe. Elle a brisé des plafonds de verre et il était temps. Il y a également quelques filles qui commencent à prendre de l’épaisseur. Je pense à Flora [Dolci], à Léna [Quintin], Juliette [Ducordeau],… Les jeunes arrivent aussi derrière. On sent que la maturité vient peu à peu. On est dans une bonne dynamique avec un futur intéressant. C’est bien d’avoir une leader car elle montre le chemin mais c’est bien aussi que cela se bouscule derrière. On sent que les filles y croient. C’est intéressant pour le ski de fond féminin.
- En 2026, les Jeux olympiques auront lieu à Milan/Cortina, dans les Alpes. L’opportunité de jouer les premiers rôles avec le relais féminin trotte-t-elle dans votre tête ?
Les Jeux, c’est demain. On ne parle que de cela et nous sommes orientés là-dessus avec l’encadrement. Il y aura les championnats du monde à Trondheim l’an prochain qui seront très importants. On a eu un relais en difficulté lors des derniers Jeux de Pékin mais c’était une petite anicroche dans le groupe féminin à ce moment-là. Aujourd’hui, en classique et en skate, on a des filles qui ont de belles capacités. Le relais est important mais pas que. On sera dans les Alpes avec des gens qui aiment la montagne et je pense que ces Jeux seront assez magnifiques. On veut y rentrer de la meilleure des manières.
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