Ski de fond : Léna Quintin aura un joli coup à jouer sur le sprint skate des Mondiaux
Le 14 décembre dernier, à Davos (Suisse), Léna Quintin a intégré le top 10 d’un sprint skate pour la troisième fois de sa carrière. Quinzième du sprint classique de la coupe du monde de ski de fond de Falun (Suède) il y a quelques jours, la Haut-Savoyarde a d’ailleurs égalé sa meilleure performance sur ce format.
Une constante progression pour la fondeuse des Aravis qui arrive à point nommé à désormais tout juste une semaine du sprint skate des championnats du monde de Trondheim (Norvège), échéance majeure de la saison 2024/2025. Au micro de Nordic Magazine, la Bornandine se confie sur ses ambitions avant de s’envoler pour la Scandinavie ce lundi 24 février.
- Avant d’évoquer les championnats du monde, comment jugez-vous votre hiver jusqu’ici ?
Il y a eu pas mal de choses positives et du progrès mais aussi quelques déceptions. Mes objectifs sont plutôt sur les sprints et sur ceux en skate, il y a eu de belles choses avec des qualifications régulières et un joli top 10 à Davos. Il n’en a pas manqué beaucoup à chaque fois mais ça reste du sprint et on sait que c’est serré. Les bonnes sensations que j’ai eues en skating sont de bon augure pour la suite !
- En classique, vous avez tout de même réussi à jouer des coudes en quart de finale à Falun (Suède)…
Sur le sprint classique, cela a été un peu plus compliqué. Mais là, je suis contente d’être rentrée de Falun et que ce se soit bien déroulé et j’ai senti que le corps répondait bien. Et je n’ai pas non plus subi une fois que j’étais en quart de finale.
- Qu’attendez-vous de ces Mondiaux organisés à Trondheim (Norvège) ?
L’objectif principal de mes Mondiaux sera surtout le sprint skate où j’ai le plus de chances de performer. C’est un format qui me plaît beaucoup et c’est là où j’ai eu mes meilleurs résultats donc j’ai hâte d’y être ! Je veux passer par une belle qualification pour avoir les bonnes opportunités de me placer sur les quarts. Ensuite, aller en demie et faire un top 10 serait vraiment chouette.
- Le team sprint sera-t-il aussi parmi vos objectifs ?
En effet, la deuxième course importante sera le team sprint que je vais courir avec Mélissa Gal. Pour moi, c’est une belle manière de faire une épreuve en équipe car avec Mélissa, on s’entraîne toute l’année ensemble dans les Aravis et cela me tient à cœur de faire cette compétition avec elle. Je pense que l’on peut y faire de belles choses.
- Dans quel état d’esprit êtes-vous à tout juste une semaine du lancement de cette échéance planétaire ?
J’ai vraiment hâte d’être à Trondheim ! Il va y avoir une ambiance de folie car il paraît qu’il y a pas mal de tickets déjà épuisés. Cela sera une atmosphère particulière et j’ai vraiment envie de prendre du plaisir. Je veux aussi y aller avec de la légèreté sans me mettre une pression énorme qui peut parfois donner l’inverse de ce que je souhaite en termes de résultat. J’y vais avec le sourire et la motivation car je suis sûre qu’il y a de très belles choses à faire.
« J’aurais vraiment aimé qu’une équipe soit alignée »Léna Quintin à Nordic Magazine à propos de l’absence d’un relais féminin tricolore aux Mondiaux
- En revanche, avec seulement trois sélectionnées, l’équipe de France n’alignera pas de relais féminin. Est-ce une déception ?
C’est sûr qu’il y a de la déception concernant ce relais. J’aurais vraiment aimé qu’une équipe soit alignée. Chez les plus jeunes, il y a vraiment du niveau et ça pousse. Je pense que cela aurait quand même pu faire une belle équipe malgré l’absence de Delphine [Claudel, victime d’une fracture de fatigue au pied, NDLR] cette année. Après, on en reviendra que plus fortes l’an prochain aux Jeux olympiques et on prendra notre revanche à ce moment-là.
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