Jonna Sundling : des médailles et des victoires
Jonna Sundling est ambitieuse. Et la Suédoise a matière à l’être. Elle est rentrée des derniers Mondiaux d’Oberstdorf avec deux médailles d’or dans ses bagages. Elle a en effet remporté le sprint et le team sprint avec Maja Dahlqvist.
Dans la foulée, elle n’a laissé aucune miette à ses adversaires lors des championnats nationaux qui se sont déroulés à Kalix.
A ce bilan plus que flatteur, il faut ajouter des victoires en coupe du monde. Dont un premier succès en classique pour celle qui préfère le skate.
Autant dire que la jeune femme de 26 ans a déjà la prochaine étape en tête : devenir championne olympique à Pékin en février 2022.
« Les Jeux sont évidemment l’objectif et, bien sûr, je veux être en haut du podium », confirme-t-elle à nos confrères de Längd.se.
Il ne faut pas croire que le chemin a été facile pour Jonna Sundling. Elle n’a pas pu participer aux championnats du monde de 2017 à Lahti (Finlande) parce que malade, elle n’a pas été sélectionnée pour les Jeux olympiques de Pyeongchang. Personne n’a oublié la finale du sprint des Mondiaux de Seefeld (Autriche) où elle chute en finale. Elle a aussi des pieds qui lui causent des soucis. « Ils vont bien maintenant et je sais ce qu’ils peuvent supporter. Je n’ai eu aucun problème l’année dernière. Cependant, je dois être prudente. »
C’est dire que la saison qu’elle vient de vivre a été un soulagement… et une récompense. Pour réussir, la skieuse s’est beaucoup entraînée sous la houlette de ses entraîneurs Magnus Ingesson et Stefan Thomson, elle a aussi fait attention à tout, à commencer par ne pas attraper la Covid-19. « J’ai acheté toute ma nourriture en ligne et fait beaucoup de sacrifices, mais cela en valait vraiment la peine », confie-t-elle.
« Le mieux, c’est quand tout se déroule comme prévu et que je suis payée pour tout le travail que j’ai fait », assure-t-elle.
Aucun plan détaillé n’a encore été établi pour Pékin 2022. « La base sera probablement la même qu’avant cet hiver. L’automne dernier, j’étais épuisée et j’ai dû tirer un peu sur le frein à main. Par conséquent, ce sera probablement la même quantité d’entraînement et pas plus », estime la Scandinave. Il faudra néanmoins aussi prendre en compte l’altitude à laquelle vont se disputer les courses. « Je sais que je peux bien courir à haute altitude mais j’ai besoin de m’acclimater », prévient-elle.
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