Ski de fond : Jules Chappaz a découvert la Ski Classics en Norvège
Fondeur des équipes de France de ski de fond, Jules Chappaz avait annoncé en cours de saison qu’il terminerait son hiver sur la Ski Classics au côté du Team Nordic Expérience Coste – Fromageries Marcel Petite. Ces derniers jours, le Haut-Savoyard a pris le départ des trois dernières courses du circuit.
Le Cluse raconte à Nordic Magazine ses participations à la Reistaløpet, au Summit 2 Senja ainsi qu’à la Janteloppet.
- Quels sont vos premières impressions après vos premiers départs en Ski Classics ?
C’était vraiment une nouvelle expérience pour moi. J’ai découvert la Ski Classics sur des courses qui n’étaient vraiment pas faciles. Il y avait pas mal de dénivelé sur la Reistaløpet et le Summit 2 Senja. Sur la Janteloppet, on était sur 90 kilomètres dans des conditions printanières.
- Vous avez bien débuté votre nouvelle aventure avec une solide prestation sur la Reistaløpet mais cela a semblé plus difficile pour vous le lendemain sur le Summit 2 Senja…
Je me suis vraiment régalé. J’étais vraiment bien sur la Reistaløpet. Je suis parti en classique et je me suis vraiment fait plaisir. Par contre, sur le Summit 2 Senja, j’ai vraiment subi du vingt-cinquième au quarantième kilomètre. J’étais sûr d’abandonner car j’étais congelé et je n’avançais plus rien ! Finalement, je me suis arrêté cinq minutes et j’ai mis la doudoune de Jimmy Hudry qui était au ravitaillement. J’ai même mis son pantalon de ski alpin et j’ai attendu Elie [Faret] et Yan [Belorgey] pour repartir avec eux. J’ai quand même fini et j’étais bien content car c’était ma première course en poussée.
- Malgré cette difficile expérience, vous terminez meilleur Français sur la Janteloppet une semaine plus tard…
Sur la Janteloppet, j’étais aussi en poussée. Avant l’épreuve, j’avais dis à Max Grenard [entraîneur du Team Nordic Expériencence, NDLR] que si j’étais dans le peloton de tête après un tour, je ferai le sprint pour faire gagner des points au team. Je suis parti un peu tôt et je n’avais plus grand chose pour les derniers 200 mètres. Je termine quatrième et cela fait quand même de beaux points pour doubler un concurrent.
- Quels enseignements tirez-vous de cette première expérience ?
C’est une belle expérience. J’ai beaucoup grandi et appris sur la poussée. J’ai aussi engrangé de l’expérience sur les apports en glucide sur ce type d’épreuve. C’était hyper intéressant et j’ai tout de suite été bien intégré par le TNE. Il y avait une super ambiance !
- Quel est votre programme dans les semaines à venir ?
Je vais encore passer deux semaines en Norvège. L’objectif est de bien skier et essayer d’aller chercher les milles heures d’entraînement depuis le premier mai. Il doit me rester une trentaine d’heures. C’est une barre mythique pour un skieur ! C’est le plaisir avant tout. Il y a des conditions de dingue ! J’ai cru que c’était le mois de janvier ! Je vais aussi courir la Skarverennet. Elle fait 37 kilomètres donc cela va me paraître court [Rires] ! Cela sera sympa aussi de faire une dernière course en skate même si l’objectif de la semaine n’est pas forcément de penser à cette course. C’est un peu les vacances donc il faut prendre du plaisir.
A lire aussi
- Ski Classics : après la Vasaloppet, Torleif Syrstad s’offre la Janteloppet, Jules Chappaz meilleur Français
- Ski Classics : Sabin Coupat meilleur Français de la Reistadløpet, Jules Chappaz quarante-cinquième pour sa première
- Jules Chappaz avant son premier départ en Ski Classics : « Je suis plutôt stressé »
- Jules Chappaz rejoint les rangs du TNE Coste – Fromageries Marcel Petite pour quelques courses de la Ski Classics
Les cinq dernières infos
- Ski de fond : Frida Karlsson, bien présente avec ses coéquipières à Lavazè, a envie de disputer le Tour de Ski
- Ski de fond | Rollerski : enfin un podium pour Alexander Bolshunov
- Saut à ski : les Etats-Unis officialisent leur équipe nationale
- Biathlon : une compétition annulée en Pologne à cause des inondations provoquées par la tempête Boris
- Rollerski : Thomas Joly va être confronté à une sérieuse concurrence lors de la Klarälvsloppet