Ski de fond : Jules Lapierre prêt pour l’étape finale du Tour de Ski
Désormais quinzième du classement général de cette édition 2022/2023 du Tour de Ski, Jules Lapierre a été un des acteurs principaux de la poursuite en skating d’Oberstdorf (Allemagne). Offensif, le Chatrousin a prouvé qu’il était en forme et qu’il faudra compter sur lui à Val di Fiemme (Italie). Il revient sur cette épreuve pour Nordic Magazine.
- Quel est votre ressenti après la poursuite skate d’Oberstdorf terminé dans le top 15 ?
Je suis très content ! On est bien revenu sur la tête de course assez rapidement et cela a bien joué sur la fin. Plutôt content donc !
- Vous avez été un des fondeurs les plus à l’offensive : était-ce un objectif avant de prendre le départ ?
C’est plutôt venu au fil de la course. On ne savait pas trop ce qui allait se passer. Je ne pensais pas qu’on rentrerait sur la tête car il y avait quand même plus d’une minute d’écart. Après, j’étais bien placé mais ce n’est pas moi qui ai voulu partir devant. J’ai suivi l’attaque et je me suis mis dans les skis. Il n’y avait pas forcément la volonté de dynamiter la course. Mais les jambes répondaient bien donc c’est cool !
- Vous l’avez dit, les sensations sont bonnes pour vous, comment envisagez-vous la suite ?
On est sur le Tour de Ski, on ne sait jamais. Il faut prendre les courses les unes après les autres. Il peut vite y avoir de grosses défaillances avec la fatigue engrangée depuis le début de la compétition.
- Quels vont être les objectifs pour la suite ?
Les deux dernières distances [mass-start classique et la montée finale en skate, NDLR] sont les principaux objectifs. Il faut tout mettre car il ne nous reste que deux courses où l’on pourra s’illustrer pour les distanceurs même si le sprint classique sera important pour rester bien placé au général. On va faire du mieux possible pour faire quelque chose de sympa.
- Vous avez été perturbés par une tendinite au tendon d’Achille ces dernières saisons : est-ce derrière vous ?
Disons que je fait avec ! C’est toujours un peu présent, mais j’arrive à gérer. Cela ne s’amplifie pas et va mieux qu’à une période où c’était plus difficile. Il y a des moments où la fatigue et la charge d’entraînement peuvent jouer et cela revient un petit peu. J’ai pris l’habitude de gérer cela avec le temps. Cela me pompe parfois de l’énergie pour le reste. C’est quelque chose qu’il faut prendre au sérieux. Quand on est sportif de haut niveau et qu’on ne s’entraîne plus, cela nous inquiète sur notre niveau de performance. Cela joue aussi sur l’aspect mental. On peut vite être démoralisé et cela devient plus dur de s’entraîner. Ce qui ne permet pas de faire de bons résultats.
Mais je m’entraîne différemment, je lève plus le pied qu’avant, pour être mieux après. J’ai réussi à trouver le bon équilibre et cela se voit sur les résultats. J’arrive à progresser en performant et c’est cela qui est important !
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