Ski de fond : Jules Lapierre aux anges après son premier podium
Sur le podium pour la première fois de sa carrière ce dimanche, Jules Lapierre a offert de belles émotions à l’équipe de France. Troisième en haut de l’Alpe Cermis (Italie), le Chartrousin évoque sa journée de rêve au micro de Nordic Magazine.
- C’est votre premier podium en carrière à ce niveau, comment avez-vous vécu ce moment ?
C’est une journée de fou ! On savait qu’on pouvait faire un truc. Hugo [Lapalus], Clément [Parisse] et moi avions nos chances pour jouer quelque chose ici. On se disait que cette période sans podium pour nous ne pouvait plus durer avant le départ. On était vraiment à bloc ce matin et là, ça se concrétise. C’est le feu ! C’est un premier podium. A part Maurice [Manificat], aucun d’entre nous ne l’avait fait dans l’équipe actuelle. Cela fait du bien !
- Que se passe-t-il dans votre tête au moment où vous comprenez que vous êtes troisième ?
Cela s’est joué vraiment en toute fin de course. Avant la fin je ne pouvais pas imaginer cela. Au milieu de la montée, je me suis dis que je jouais la quatrième ou cinquième place et que ce serait compliqué de viser plus haut. C’était chaud jusqu’aux derniers 500 mètres. Je n’étais vraiment pas sûr de jouer ce podium et c’est cela qui est beau également. Cela s’est joué sur rien du tout en fin de course. Ce sont plein d’émotions qui arrivent d’un coup et p… on est comme des dingues !
Delphine [Claudel] nous avait montré comment faire quelques minutes plus tôt [Rires] ! On savait qu’il ne fallait pas partir trop fort et cela a joué. Autant chez les filles que chez les garçons, c’est incroyable.
- Avez-vous ressenti de la douleur ou l’adrénaline a totalement pris le dessus ?
Quand je vais chercher [Sjur] Roethe à la fin, je suis vraiment à la limite. Je donne tout ce que j’ai. Je me suis dépouillé pour aller chercher ce podium avec mes trippes.
- Après quelques saisons où vous avez été gêné par une tendinite au talon d’Achille, cela fait-il du bien de voir que cela ne vous empêche pas de monter sur la boîte aujourd’hui ?
Cela a été difficile pour moi en début de saison. Là, c’est une récompense en quelques sortes. C’est top de pouvoir vivre tout cela. Je me suis battu pour continuer à m’entraîner et à être bon. Mais à ce niveau-là, la moindre erreur peut se payer cher. Une carrière peut vite s’arrêter. Mais je me suis accroché même si c’était difficile mentalement et physiquement.
- On a vu une équipe de France en liesse à l’arrivée, qu’avez-vous ressenti au moment de partager ça avec le reste du groupe ?
C’est tout simplement une journée de fou pour nous. On est trois à terminer dans les quinze premiers du classement général. Pour toute l’équipe cela a été incroyable. On est au maximum de la joie aujourd’hui !
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