Ski de fond : à Oberhof, Julie Pierrel va rentrer dans la cour des grandes
En équipe de France, ils seront trois nouveaux à découvrir la coupe du monde de ski de fond à partir de vendredi sur l’exigeante piste d’Oberhof (Allemagne). En compagnie de Mathis Desloges et Eve-Ondine Duchaufour, Julie Pierrel va donc faire ses premiers pas sur le circuit majeur de la discipline en forêt de Thuringe. La fondeuse de vingt-et-un ans se confie à Nordic Magazine avant cette importance échéance.
- Pensiez-vous être sélectionnée pour la coupe du monde à ce stade de la saison ?
On savait qu’il y avait des ouvertures après ce week-end de FESA Cup, mais j’étais étonnée car je n’avais pas fait d’énormes performances. Pour moi, il fallait faire un peu mieux pour monter. C’était une belle surprise ! J’étais déjà contente d’être sélectionnée pour les Mondiaux U23. La coupe du monde, c’est du bonus et cela va permettre de prendre de l’expérience.
- Cela fait également suite à un bon début d’hiver de votre part sur la FESA Cup…
Cela a été plutôt pas mal depuis le début de saison. Le niveau est assez relevé et on a une équipe très dense. Je pense que nous sommes toutes au même niveau. Et c’est ce qui nous fait évoluer. C’est top !
- La coupe du monde était-elle un point de mire majeur de votre saison ?
Avant l’hiver, dans ma tête, il y avait quand mêmes les deux ! Je peux jouer gros sur les Mondiaux car je suis dans mon avant-dernière année U23. La coupe du monde est un objectif à long terme. C’est sûr que c’est mieux d’y rentrer le plus tôt possible. C’est la cerise sur le gâteau [Rires] ! On va pouvoir prendre la température de ce que l’on vaut au niveau mondial. On verra ce que cela donnera.
« Je vais m’accrocher au maximum » Julie Pierrel à Nordic Magazine
- Vous êtes vous fixé un objectif de résultat ?
Je ne sais pas du tout ce que je vaux à ce niveau-là. Je vais me donner à fond, prendre de l’expérience. En plus, il y aura de la confrontation vu que je vais être alignée sur la mass-start classique. Je vais m’accrocher au maximum et on verra le résultat. Dans tous les cas, cela sera bon pour la suite !
- Vous faites également vos grands débuts en compagnie de votre coéquipière Eve-Ondine Duchaufour : est-ce une satisfaction supplémentaire de partager cela avec elle ?
C’est trop bien ! Avec Eve-Ondine [Duchaufour], on avait fait le relais des Mondiaux U23 l’an dernier, là on monte ensemble en coupe du monde donc c’est trop cool même s’il y a des filles qui restent à la maison et qui auraient bien mérité de monter. Le niveau est très serré, mais cela viendra.
- Que représente la coupe du monde à vos yeux ?
C’est le top niveau. Prendre mon premier départ à seulement vingt-et-un ans, c’est un truc de fou. Avec cette belle équipe de France que l’on a comme on a pu le voir au Tour de Ski, c’est vraiment cool de pouvoir être sélectionnée avec eux car le niveau est très élevé.
- Vous avez remporté la mass-start classique de la coupe de France du Praz-de-Lys (Haute-Savoie), format sur lequel vous allez courir en coupe du monde : était-ce important pour vous ?
Je suis venue en coupe de France pour m’entraîner avant la coupe du monde. Gagner comme ça me donne de la confiance. C’était vraiment top. On a skié dans de belles conditions sur une super piste !
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