Julien Arnaud entend briller pour sa première année chez les U23
« C’est une belle piste, on se régale. Je suis pressé d’être fin novembre pour remettre un dossard. » Présent cette semaine à Davos (Suisse) avec ses coéquipiers de l’équipe de France B, Julien Arnaud, 20 ans, skie dans des conditions hivernales dans les Grisons. C’est que la neige naturelle est au rendez-vous sur le site de la coupe du monde.
Coupe du monde que le fondeur de Montgenèvre (Hautes-Alpes) voudrait bien découvrir en janvier prochain à Prémanon (Jura) où les quotas français seront beaucoup plus ouverts qu’à l’habitude. Entretien.
- Comment vous sentez-vous actuellement, en plein stage de préparation à Davos (Suisse) ?
Bien ! Lors de la saison d’été, avec le ski-roues et les grosses charges de travail, je ne suis pas forcément en super forme. Maintenant que cela diminue un petit peu et qu’on retrouve la neige, cela va bien mieux.
- Quels sont les objectifs de cette semaine passée dans les Grisons ?
C’est surtout de retrouver de la technique sur la neige. Même si c’est similaire, on n’a pas les mêmes sensations sur les ski-roues. On va aussi faire un petit chrono qui sera un bel indicateur pour savoir si la forme est présente.
« C’est la meilleure atmosphère possible pour travailler »Julien Arnaud à Nordic Magazine
- Comment s’est déroulée votre préparation estivale ?
J’ai été épargné par les blessures même si j’ai eu deux, trois petits pépins comme d’habitude. Je n’ai pas été empêché de m’entraîner. Avec le groupe, on se marre bien, on se régale donc c’est vraiment chouette. Tout le monde s’entend bien avec Mathias Wibault, le coach. C’est la meilleure atmosphère possible pour travailler.
- Justement, c’est la première année que Mathias Wibault vous entraîne : comment s’est passée l’adaptation ?
L’année dernière, j’étais avec Samuel Régé-Gianasso, donc cela n’a pas beaucoup changé dans la relation avec le coach. Seulement, Mathias, dans son programme d’entraînement, nous donne plus de séances d’intensité. C’était sympa de changer de modèle d’entraînement. On va voir sur les skis si cela a pu améliorer certains points.
« On sera les outsiders qu’on n’attend pas forcément »Julien Arnaud à Nordic Magazine
- Qu’avez-vous travaillé en particulier lors de la préparation ?
Je me suis surtout focalisé sur la technique en skate et en poussée pour travailler mes points faibles. Bien sûr, il y a VO2, mais la technique représente tout de même une bonne part de la performance.
- Vous êtes passé de juniors à U23 cet été : appréhendez-vous les premières courses dans cette nouvelle catégorie ?
Je l’appréhendais pas mal, mais quand on a fait le débriefing de fin de saison avec Samuel Régé-Gianasso au mois d’avril, il m’a bien rassuré. On sera les outsiders qu’on n’attend pas forcément. Il faudra faire ce qu’on sait faire sans se mettre la pression. Ce n’est pas parce qu’on passe en seniors, qu’on devient moins bons.
« La coupe du monde de Prémanon donne envie »Julien Arnaud à Nordic Magazine
- Quels seront vos objectifs la saison prochaine ?
La coupe du monde de Prémanon ! Le fait qu’il y ait plus de quotas pour les Français et que ce soit à domicile sur une piste qu’on connaît bien pour l’avoir pratiqué tout l’été, cela donne envie. Cela ferait une première expérience au plus haut niveau. Quand c’était un petit peu dur à l’entraînement, je me disais que je travaillais pour cela ! Si j’y suis, je serais bien content d’en avoir bavé tout l’été.
- Mais ce ne sera pas l’objectif prioritaire…
Bien sûr, l’objectif ce seront les championnats du monde U23. Si j’y vais, la saison sera déjà bonne et cela aura été de pair avec de bonnes places lors des OPA Cup.
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