Ski de fond : après la découverte, Julien Arnaud veut engranger de l’expérience
Vainqueur de classement général de l’OPA Cup de ski de fond l’hiver dernier, Julien Arnaud a pu, grâce à ce sacre, découvrir la coupe du monde pour la première fois en fin de saison, sur l’étape de clôture de Lahti (Finlande). Ce vendredi, c’est encore en Finlande, mais à Ruka cette fois-ci, que le Haut-Alpin va regoûter au plus prestigieux de tous les circuits à l’occasion des qualifications du premier sprint classique de l’année.
Arrivé en Finlande en tout début de semaine, le fondeur de vingt-deux ans s’apprête à prendre le départ face à ce qu’il se fait de mieux dans son sport. Une prise de température importante, mais qui n’inquiète pas le jeune homme : « Je me sens bien même si je n’ai pas trop de repères pour le moment sur ma forme, admet Julien Arnaud au micro de Nordic Magazine. Je me dis que cela va bien et je ne me prends pas la tête. Mais peut-être que la bosse finale va me faire perdre ma confiance ! »
Malgré tout, le pensionnaire du ski-club Montgenèvre Val Clarée (Hautes-Alpes) y voit une belle opportunité de progresser. « J’appréhende pas mal car je ne sais pas si cela va bien se passer ou non. Mais, de toute façon, il va falloir tout donner, être impliqué et faire correctement le travail, estime-t-il. Dans tous les cas, cela me fait toujours de l’expérience et de l’apprentissage. Cela va aussi me donner du rythme dans les jambes donc ça ne peut pas faire de mal. Cela ne sera que bénéfique pour la suite. »
Des coéquipiers là pour l’épauler
Sur une piste réputée difficile, Julien Arnaud a déjà pu se tester jeudi lors des entraînements officiels. L’occasion pour ses coéquipiers plus expérimentés de lui donner quelques informations à la veille du départ : « Les coachs et les athlètes savent que ce n’est jamais facile à Ruka. C’est la première fois pour moi et c’est un peu mythique. Heureusement, les gars arrivent à me mettre en confiance ou, en tout cas, à ne pas trop me faire peur, rigole-t-il. Ils m’ont bien aidé pour me montrer et m’expliquer comment cela se passait ici. C’est un peu mes tontons. »
A Lahti, l’année dernière, le médaillé de bronze de la mass-start des Mondiaux U23 2023 de Whistler (Canada) avait pu prendre conscience des exigences de la coupe du monde. « Cela m’enlève un poids dans le sens où je vois un peu comment cela fonctionne. Puis il y a moins cet aspect « sacré » de la coupe du monde que l’on peut ressentir les premières fois même si cela reste impressionnant, concède-t-il. C’est aussi la chose pour laquelle on travaille toute l’année. »
Prêt à s’élancer une nouvelle fois dans le grand bain, le fondeur des Alpes du Sud a des ambitions et compte bien se donner les moyens pour atteindre ses objectifs : « Je sais que j’ai vraiment de la chance d’être ici. Je vais profiter de ces opportunités et faire les meilleurs résultats possibles pour espérer continuer sur ce circuit après la première période. A la suite de ce week-end, il en restera deux autres d’assurés pour moi. Il ne tient qu’à moi de continuer sur la coupe du monde », termine-t-il.
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