SKI DE FOND – Blessée au genou lors d’une chute survenue lors d’un chrono d’entraînement réalisé en novembre dernier à Davos (Suisse), la Villardienne Juliette Ducordeau a pu rechausser les skis il y a quelques jours malgré des douleurs. Le chemin du retour à la compétition est encore long.
Ski de fond : une rééducation qui dure
Le 9 novembre dernier, dans une chute causée par une collision avec un fondeur italien lors d’un chrono d’entraînement réalisé à Davos (Suisse), Juliette Ducordeau, 21 ans, s’est blessée au genou droit. « L’IRM a révélé une entorse mais aussi une fracture au niveau du plateau tibial externe », expliquait la fondeuse de Villard-de-Lans à l’époque. Quatre semaines d’immobilisation lui avaient alors été prescrites.
Début janvier, enfin débarrassée de son attelle, l’Iséroise a pris la direction du CNE d’Albertville (Savoie) pour se réathlétiser progressivement. « Il y a encore des douleurs au niveau du ligament et de l’ischio, donc je navigue un peu à vue, au jour le jour. Je progresse plutôt bien et rapidement mais j’ai encore énormément de cases à cocher avant de pouvoir de réentraîner correctivement et être à nouveau compétitive », avouait-elle à Nordic Magazine il y a trois semaines.
Le bout du tunnel commence à apparaître
Depuis, Juliette Ducordeau, qui passe son temps entre Albertville et Villard-de-Lans, a pu regoûter aux joies de la glisse « mais sur des séances courtes et seulement en style classique ». La faute à des douleurs récurrentes : « La semaine dernière, j’ai eu une infiltration au niveau de mon ligament pour essayer de les réduire, précise la fondeuse qui a terminé sixième de l’individuel skate des Jeux olympiques de la jeunesse 2016. Je suis donc actuellement en pause dans ma réathlétisation mais je devrais pouvoir reprendre en fin de semaine. »
Juliette Ducordeau commence donc à apercevoir la lumière au bout du tunnel mais le chemin est encore long pour retrouver la compétition. Avant la fin de l’hiver ? « Je ne ferme pas la porte, assure la jeune femme. Il reste encore deux mois mais je préfère ne pas trop me projeter et avancer pas à pas, jour après jour, en me concentrant sur mes progrès et ma guérison. »
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Photos : Studio2media | Marko Unger et Nordic Focus.