SKI DE FOND – Dans une interview à Aftenposten, Johannes Hoesflot Klæbo indique qu’il entend se battre dans toutes les distances. Mardi, il a réintégré le groupe des sprinteurs dans l’équipe de Norvège.
Ski de fond : Klæbo chez les sprinteurs
Johannes Hoesflot Klæbo aime son grand-père. C’est « la personne la plus importante » pour le guider dans sa carrière de skieur de haut niveau, déclare le jeune homme de 23 ans, dans une interview accordée à Aftenposten. « Et cela ne changera pas à l’avenir », ajoute le triple champion olympique. Heureusement, Arild Monsen, l’entraîneur de l’équipe norvégienne de sprint, s’entend bien avec Kaare Hoesflot, le papy.
Mardi, l’association norvégienne de ski a en effet officialisé le retour de la jeune star chez les sprinteurs après une saison dans le groupe « toutes distances. » « On ne peut pas dire que cela n’a pas fonctionné », admet Johannes Hoesflot Klæbo même s’il a connu quelques passages à vide.

Johannes Hoesflot Klaebo (NOR) – Modica/NordicFocus
Le moment le plus critique a sans doute été le skiathlon d’Oberstdorf, fin janvier. On s’attendait à un duel entre le Scandinave et le Russe Alexander Bolshunov. À l’époque, le Norvégien pouvait encore rêver d’un nouveau gros globe. Mais l’on avait assisté à sa déconfiture, au point qu’il avait dû abandonner. « Il y a longtemps que je n’avais pas été si mauvais. Je n’arrivais pas à courir dans le top 30, donc cela ne servait à rien de terminer », avait alors déclaré Klæbo, plus que déçu, à la NRK.
Au cours de l’hiver, il y eut aussi un gros rhume qui l’empêcha d’aller en Allemagne et une blessure au doigt qui handicapa sa fin de parcours.
Les Mondiaux d’Oberstdorf dans le viseur
Aussi, Johannes Hoesflot Klæbo entend repartir sur de nouvelles bases et retrouver un cadre qui lui est davantage familier. « Nous avons déjà préparé un programme avec mon grand-père et nous travaillons avec Arild. » Pour objectif principal, il a logiquement choisi les Mondiaux d’Oberstdorf. « Tout sera organisé en fonction de cela, le but est d’être au maximum lors de cet événement. »
Et ce n’est pas parce qu’il a retrouvé ses coéquipiers sprinteurs qu’il délaissera les autres formats. « Je veux aussi devenir un skieur polyvalent. […] Je veux aller vite aussi bien en sprint que dans les courses longue distance », indique-t-il.
Reste l’incertitude liée à la crise du coronavirus. « Vivant à Trondheim, je peux me considérer chanceux car, ici, il y a beaucoup d’athlètes présents comme Didrik Toenseth, Emil Iversen et Niklas Dyrhaug, se félicite l’athlète. Nous devrons nous entraider lors de notre préparation, nous entraîner ensemble en suivant les règles sanitaires en vigueur. De plus, j’ai la chance d’avoir mon grand-père et Arild Monsen pas très loin, il sera donc également possible de nous organiser ».
Photos : Nordic Focus.
