SKI DE FOND – Le numéro 1 mondial a tranché : pas de stage en altitude, mais davantage d’heures d’entraînement. Voilà son programme de l’été.
Pas d’altitude pour Johannes Hoesflot Klaebo, la nouvelle star montante du ski de fond mondial. Le jeune homme qui a l’intention de briller aux prochains championnats du monde de Seefeld, n’a nullement l’intention de prendre de l’altitude, comme c’est la tradition dans l’équipe norvégienne. « Cela a donné beaucoup de bons résultats », concède le fondeur devant les médias norvégiens. Mais ce n’est pas une obligation, rétorque-t-il.
« C’est une bonne chose de gagner des compétitions sans avoir été contraint de passer trois semaines en altitude. » Lui préfère rester à la maison, bien s’entraîner à Trondheim, manger correctement et dormir dans son propre lit.
Plus d’heures d’entraînement
Le grand-père de Johannes Hoesflot Klaebo, Kåre Høsflot, conforte son petit-fils dans son opinion. Selon lui, même si Seefeld est située à 1 000 m, il ne faudrait pas plus d’un ou deux jours pour s’habituer.
Par contre, le vainqueur du classement général de la coupe du monde va accroître son nombre d’heures d’entraînement qui va passer de 864 à 900.
On imagine que ce parti-pris a fait l’objet de discussions avec l’entraîneur des sprinteurs Arild Monsen ces derniers temps.
Tour de ski, Pékin 2022…
Quant à son implication durant la prochaine saison, notamment sa motivation à disputer le Tour de Ski de A à Z, grand-père et petit-fils sont d’accord : wait and see. Autrement dit, ils feront le point après la préparation estivale et un automne qui s’annonce bien chargé.
« Nous devons commencer à penser à Pékin [où doivent se dérouler les prochains Jeux olympiques en 2022], conclut Kåre Høsflot, mais pas cette année. »
Photos : NordicFocus
