Ski de fond : Kristine Stavaas Skistad n’apprécie toujours pas les caméras
C’est un retour qui était attendu. Samedi, à Lillehammer (Norvège), à l’occasion du sprint skate de cette deuxième étape de la coupe du monde de ski de fond, Kristine Stavaas Skistad reprenait du service sur le circuit après avoir fait l’impasse sur les compétitions d’ouverture de Ruka (Finlande).
Opérée de l’estomac il y a quelques semaines, la Norvégienne n’a d’ailleurs pas donné plus d’informations sur sa blessure. Présente en conférence de presse avant la course, elle a rapidement botté en touche. « Je ne veux pas entrer dans les détails de ce qui s’est passé. Mais une opération était nécessaire. Et je me suis rétablie par la suite, expliquait-elle simplement au micro de la NRK. Je suis en contact étroit avec le médecin de l’équipe nationale. Aucun d’entre nous ne pensait que je pourrais concourir avant Noël. »
Bien au départ de la qualification du sprint qu’elle terminait à une bonne quatrième place, la Scandinave avait envoyé des premiers signaux rassurants. Toutefois, c’est lors des phases finales que l’addition s’est corsée pour la fondeuse de 25 ans. Eliminée sans avoir été retenue en lucky looser, elle se voyait même déclassée par les juges après avoir été coupable d’une obstruction sur son quart de finale.
Enfermée dans un chalet pendant une demi-heure
Après cette sortie précoce mais logique, Kristine Stavaas Skistad a volontairement snobé tous les journalistes présents sur place. Déjà peu bavarde même après un succès, la native de Konnerud (Norvège) s’est même enfermée dans un des chalets implantés sur le site pendant une grosse demi-heure.
A son départ, et alors qu’elle était encore attendue par de nombreux confrères, la jeune femme ne s’est pas étendue à son sujet : « Maintenant, je rentre chez moi pour m’entraîner. Au revoir », déclarait-elle froidement. Un comportement que les Suédois se sont d’ailleurs empressés de critiquer.
« Ce n’est pas vraiment professionnel. Vous devez être capable de canaliser votre déception, de faire face aux médias et de dire ce qui n’allait pas, puis d’encaisser votre déception à la maison, pestait Johan Olsson, ancien fondeur et aujourd’hui consultant pour Viaplay. C’est un signe clair de frustration et de déception. »
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