Ski de fond : inquiétudes croissantes liées au variant Omicron
Ce mardi soir, la Fédération internationale de ski (FIS) annonce dans un communiqué que l’étape de coupe du monde de ski de fond devant se dérouler du 14 au 16 janvier prochain Rousses (Jura) est annulée.
Cette décision, prise en concertation par le comité d’organisation, la Fédération française de ski et les autorités nationales, est due aux « inquiétudes croissantes liées au variant Omicron ».
Vu le contexte sanitaire, ce renoncement n’est donc malheureusement pas une surprise. 271 686 cas positifs de Covid-19 ont été recensés en France en 24 heures, selon les chiffres publiés par Santé publique France. Il s’agit d’un nouveau record, après les 226 511 cas enregistrés le 30 décembre dernier. 20 186 patients étaient hospitalisés, une première depuis le 21 mai dernier. 3 665 d’entre eux sont en soins critiques.
« Avec les Jeux olympiques en ligne de mire, la sécurité des athlètes est une priorité pour le comité d’organisation »Jura Ski Events
« Avec les Jeux olympiques en ligne de mire, la sécurité des athlètes est une priorité pour le comité d’organisation et les préoccupations des services de l’Etat sur l’évolution de la situation et la bonne application du cadre réglementaire, rappelés ce matin par M. le Préfet en déplacement sur le site de compétition du stade nordique des Tuffes, sont donc prises très au sérieux », indique ce soir Jura Ski Events, qui portait l’évènement.
Et l’association d’ajouter qu’elle craint également les conséquences financières. « Si l’on devait suivre l’application du protocole sanitaire, les dépenses augmenteraient alors que nous perdrions une partie des recettes nécessaires à l’équilibre du budget de ces épreuves et des futures compétitions que Jura Ski Events souhaite organiser dans les années à venir… »
Un retour de la coupe du monde de ski de fond en France encore une fois reporté
Les amoureux du ski de fond sont tristes. Ils espéraient voir courir dans le Jura les meilleurs fondeurs de la planète (ils ne sont pas venus en France depuis La Clusaz en 2016), même si le premier d’entre eux, Johannes Hoesflot Klæbo avait annoncé faire l’impasse.
Déjà, ils n’auraient pas pu être plus de 5 000, conformément aux mesures indiqués le 27 décembre par le Premier ministre Jean Castex. Il aurait aussi convenu « d’éviter tout rassemblement statique important de personnes debout et d’encadrer strictement les moments de restauration selon les protocoles en vigueur ».
Pour bon nombre d’athlètes, Les Rousses constituaient une étape-clé dans leur préparation pour les Jeux. L’équipe russe devait d’ailleurs arriver mercredi en Franche-Comté.
Avec un nombre de compétiteurs accru en raison de son statut de nation hôte, les jeunes fondeurs tricolores qui aspiraient courir sur le stade des Tuffes à très haut niveau (ils devaient d’ailleurs jouer les sélections ce week-end à St. Ulrich am Pillersee en Autriche), figurent aussi parmi les grands perdants du jour.
« Une coupe du monde en France, c’est une opportunité à ne pas rater », savourait en 2019 Pierre Mignerey, race director de la discipline à la FIS. Ce ne sera pas pour 2022. Sans doute en 2023 qui pourrait accueillir un « Event Nordique » réunissant plusieurs disciplines nordiques.
Aucun site n’a pour l’instant été désigné pour remplacer cette étape de coupe du monde de ski de fond dans le Jura.
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1 Commentaire(s)
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Ed
06/01/2022 à 8 h 31 min
Le grand Bornand a 20000 par jour ? Dans la tribune les spectateurs très serrés 😲?
Va comprendre 🥲