Ski de fond : une saison difficile à encaisser pour Lisa Unterweger
Auteure de sa « meilleure saison en coupe du monde » l’hiver dernier selon ses propres mots, la fondeuse Lisa Unterweger n’a pourtant pas si facilement retrouvé le chemin de l’entraînement. En effet, l’Autrichienne a longtemps couru après son meilleur niveau et sa forme. Une période compliquée qu’elle évoque dans une longue publication postée sur le réseau social Instagram.
Après avoir terminé, tant bien que mal, la saison 2022/2023, la fondeuse de 28 ans a mis du temps à retrouver l’envie de s’entraîner : « Il m’a fallu du temps pour pouvoir parler de la dernière saison. Mon corps et mon esprit avaient besoin d’une pause pour comprendre et accepter tout ce qui s’est passé. C’était ma meilleure saison en coupe du monde, mais aussi, de loin, ma saison la plus courte et la plus dure. Pendant très longtemps, je me suis demandée comment quelque chose que tu aimes faire peut autant te blesser. Si fort qu’il te tue presque. Mais ce n’était pas de la faute de mon sport bien-aimé, plutôt le système et certaines personnes qui s’y trouvent qui ont rendu cela plus compliqué », évoque-t-elle.
Tombée malade quelques jours après le Tour de Ski, Lisa Unterweger a pris le temps de se remettre sur pied pour de bon à l’intersaison. « Cette saison a été accablante, remplie d’objectifs, de passion, de solitude, de peur et de beaucoup de pression. Mon corps et mon esprit sont tombés en panne après le Tour de Ski et je ne m’en suis jamais remise, explique-t-elle. Je vais beaucoup mieux maintenant et, avec un peu de recul et de temps, j’ai pu profiter d’être à nouveau dehors et de faire les choses que j’aime. »
Pour autant, elle n’envisage pas de mettre un terme à sa carrière. L’Autrichienne reviendra sur le circuit dès l’hiver prochain : « Je crois que la dernière page de mon histoire avec le ski de fond n’a pas encore été écrite. Et, comme les Autrichiens aiment le dire, je serai de retour. Mais, pour l’instant, profitons pleinement de la vie. Il y a tellement plus à venir et de choses qui en valent la peine que de se battre pour des points et des secondes », conclue celle qui est, à 28 ans, la meilleure fondeuse autrichienne derrière Teresa Stadlober.
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