Ski de fond : les Bleus ont peaufiné leurs derniers réglages à Corrençon-en-Vercors
Depuis le 14 octobre dernier, l’équipe de France masculine de ski de fond effectuait son dernier stage de la préparation sur les ski-roues à Corrençon-en-Vercors (Isère). Avant de retrouver la neige d’ici une dizaine de jours sur le snowfarming de Bessans (Savoie), les tricolores ont pu peaufiner les derniers réglages dans cette ultime ligne droite avant l’hiver.
« Nous sommes vraiment sur la fin d’un cycle de préparation très long qui avait démarré au mois de mai. On a constamment cherché à pousser les curseurs, rappelle Thibaut Chêne, coach des Bleus, à Nordic Magazine. Le bilan est que nous sommes allés loin dans les intensités et nous tenté beaucoup de choses à l’entraînement. Maintenant, il est temps d’évoluer dans ce que l’on est en train de faire. On va rentrer doucement mais sûrement dans la saison de compétition. »
« On a fait un excellent stage en logeant à ZeCamp et en ayant toutes les infrastructures nécessaires »Richard Jouve à Nordic Magazine
Un dernier regroupement en Isère qui s’installe désormais régulièrement dans le programme des Français, en plein cœur de l’automne. « Le bilan est plutôt bon. On a fait un excellent stage en logeant à ZeCamp et en ayant toutes les infrastructures nécessaire pour faire le moins de bus possible. On a aussi pris l’habitude de faire notre dernier stage avant la neige ici, explique Richard Jouve. Pour ma part, le stage s’est bien déroulé même si je suis tombé lors d’une intense sur la fin des quinze jours. J’ai donc un peu mal aux côtes mais cela ne devrait pas durer longtemps. »
Des petits bobos qui ne sont pas rares à une période où les athlètes doivent digérer toute la fatigue engendrée durant l’été : « Au mois d’octobre, et c’est souvent récurent dans tous les groupes, il y a un petit plus de pression. On sent que cela arrive avec des athlètes qui sont un peu plus à l’écoute de leurs sensations », confirme l’entraîneur haut-alpin.
Présent avec ses coéquipiers dans le Vercors, Hugo Lapalus a lui aussi apprécié ce dernier bloc de travail sur route. « Nous sommes dans un endroits qui est propice à faire du bon travail. La piste de ski-roues est à côté, on a aussi la salle de musculation et la possibilité d’aller courir sans prendre le bus, affirme-t-il. On va également chausser les skis d’ici une dizaine de jours donc c’est cool. La motivation est là et la forme ne devrait faire que monter d’ici-là. »
Mathis Desloges à domicile
« Nous avons bien travaillé sur ces derniers jours », enchérit pour sa part son compatriote cluse Jules Chappaz. Nous avons pu profiter de la piste et faire quelques intenses où l’on se tape bien dedans [Rires] ! Nous ne sommes plus trop dans le contrôle mais plutôt dans le « all in ». »
Evoluant sur ses terres d’entraînement du quotidien, Mathis Desloges a quant à lui profité de ce stage pour faire « découvrir aux copains » les routes où il passe de nombreuses heures durant la préparation : « C’était quinze jours intensifs. Le but était de prendre des repères à des allures de course que l’on va retrouver cet hiver. C’était à la maison donc c’est sûr que je connais le terrain », raconte-t-il.
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