Ski de fond : un hiver plombé par les blessures et maladies pour Jules Lapierre
Auteur de sa première victoire sur la coupe du monde de ski de fond le 7 janvier 2024 en haut de l’Alpe Cermis (Italie), Jules Lapierre avait sans doute réalisé la meilleure saison de sa carrière au terme de l’exercice 2023/2024. Et alors qu’il espérait répéter cette performance en 2025, le Français n’a malheureusement pas connu la même réussite.
Blessé durant la préparation estivale, le Chartrousin n’a ensuite pas été épargné par les maladies tout au long de la saison. Une santé fragile qui a empêché le fondeur de 29 ans de pleinement s’exprimer. A son compteur, il ne totalise que trois tops 10 sur l’ensemble de l’hiver.
« Cela a été une année vraiment très compliquée et très difficile. Il a des soucis chroniques de santé qui le contraignent énormément. Il doit toujours gérer ses articulations, explique Thibaut Chêne à Nordic Magazine. On a voulu surfer sur sa saison 2023/2024 mais la fatigue et les blessures s’en sont mêlées. »
« Dès la fin du mois de juillet, on a arrêté le projet en classique. Il n’a pu se remettre en schuss qu’à partir du mois de novembre lors du stage sur neige à Bessans. Donc forcément, en termes de travail, et à l’image un peu de Richard [Jouve, NDLR], il est difficile d’avoir une certaine cohésion et quelque chose de régulier », poursuit le coach tricolore.
« Nous n’avons pas tout géré correctement »Thibaut Chêne à Nordic Magazine
Dans le top 20 à deux reprises sur les championnats du monde de Trondheim (Norvège), Jules Lapierre est tout de même resté éloigné de ses standards habituels en courant toujours après sa meilleure forme. « Il n’avait pas trop les armes en début de saison mais il y avait aussi un manque de fraîcheur. Nous n’avons pas tout géré correctement, concède son entraîneur. Nous n’avons aussi pas toutes les réponses sur le plan médical. C’était un hiver difficile pour lui tant physiquement que mentalement. »
Désormais, place à la récupération durant la trêve. Un mois important où le Dauphinois tentera de se ressourcer pour revenir d’aplomb dès les premières semaines de la préparation estivale : « On veut retrouver de la fraîcheur physique et mentale mais aussi, et surtout, un corps capable de s’entraîner et de recevoir la charge que l’on souhaite pour être au plus haut niveau de performance », ambitionne Thibaut Chêne.
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