Ski de fond : une fin d’hiver en coupe du monde convaincante pour Juliette Ducordeau
Présente sur les étapes de la coupe du monde de ski de fond de Ruka (Finlande) et de Lillehammer (Norvège) en tout début d’hiver, Juliette Ducordeau avait perdu sa place sur le circuit phare de sa discipline après des performances en deçà des attentes du staff tricolore.

« Elle a eu un gros virus en octobre qui a fait qu’elle n’a pas pu s’entraîner et qui l’a quand même pas mal secoué. On a pu valider le fait qu’elle était capable de monter à haute intensité par la suite, explique Alexandre Pouyé à Nordic Magazine. On a pris le temps, mais il en a manqué un petit peu de travail pour pouvoir vraiment encaisser en début de saison. Et il n’y a pas plus dur comme début de saison que les courses de Beitostølen et Ruka. Elle s’est donc un petit peu cassée les dents là-dessus. »
La Villardienne allait donc refaire ses armes sur le circuit européen de la FESA Cup. Après deux haltes à St. Ulrich am Pillersee (Autriche) et à Oberwiesenthal (Allemagne), l’Iséroise a retrouvé l’élite à l’occasion de l’étape des Rousses (Jura) au mois de janvier.

Toutefois, malgré beaucoup d’envie, la fondeuse de 26 ans se retrouvait à nouveau reléguée à l’étage inférieur. Mais avec un passage concluant sur La Transju’ où elle l’a brillamment emporté et deux podiums sur la FESA Cup de Planica (Slovénie), elle se donnait là le droit de finir l’hiver en coupe du monde.
« À vouloir toujours un petit peu chercher les bons réglages, je pense qu’elle a trouvé les bons pour la fin de saison »Alexandre Pouyé à Nordic Magazine
« Ensuite, la reconstruction a été un petit peu longue. Mais, au final, à vouloir toujours un petit peu chercher les bons réglages, je pense qu’elle a trouvé les bons pour la fin de saison, se satisfait son coach. Elle a fait quand même un mois de mars solide. Elle savait qu’elle n’avait pas trop le droit à l’erreur dans un enchaînement coupe de France, FESA Cup et coupe du monde. »
« Pour la coupe du monde, il fallait faire un petit peu un plan par étapes où il n’y avait pas trop le droit à l’erreur. La forme est bien montée à ce moment-là. Elle a vraiment mis en place ce que l’on voulait, confirme-t-il. À savoir, plus de solidité au niveau de la manière de skier et de bosser un petit peu sur la gestion de la course. Elle nous a fait un très beau week-end d’Oslo. »

De retour dans le top 20 à Oslo-Holmenkollen (Norvège), Juliette Ducordeau a en effet confirmé qu’il fallait bien compter sur elle pour performer en classique comme en skate : « Je pense que c’est quelqu’un qui apprend beaucoup étape après étape et année après année. Elle se construit petit à petit et elle a besoin de valider les choses pour vraiment envisager une progression solide. Cela prend du temps et c’est à l’image de sa saison », résume l’entraîneur français.

« Il y a toujours plein de pistes à travailler avec elle. Elle est hyper intéressée et passionnée pour prendre en main son projet et trouver justement les choses qui vont la faire progresser, ajoute Alexandre Pouyé. Il faut garder les repères de la fin de saison et construire quelque chose de solide dessus en essayant de gommer un petit peu les lacunes qui restent. »
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