Ski de fond : Léna Quintin se rapproche du top 15 en sprint
En 2024/2025, Léna Quintin a réussi à grapiller une place dans le classement général du sprint sur la coupe du monde de ski de fond. Vingtième depuis deux hivers, la Française a cette fois-ci terminé dix-neuvième après une fin de saison riche de plusieurs tops 15.

Un progrès constant que la fondeuse de 26 ans a acquis grâce à une certaine faculté à réitérer les bonnes performances week-ends après week-ends. « Sa saison est marquée par sa régularité tout au long de l’hiver. Il y a eu une journée à Val di Fiemme où c’était son objectif, mais ça n’allait pas du tout. Il y a des jours où elle n’avait pas les armes, concède Alexandre Pouyé au micro de Nordic Magazine. Mais le reste du temps, je pense qu’elle a montré de la régularité et elle a fini la saison avec quatre top 15. C’était plutôt intéressant. »
Pour le Savoyarde, cette régularité est également due à une certaine volonté individuelle de la Bornandine : « Je pense qu’elle prend aussi vraiment petit à petit son projet en main pour vraiment aller agir sur les leviers de performance qui vont débloquer le niveau pour la suite », analyse-t-il.
« Il y a encore quelques années, Léna était un peu loin pour s’imposer au physique face à ces filles. Là, on voit que ça se rapproche »Alexandre Pouyé à Nordic Magazine
« Dans les points un peu plus négatifs, je pense qu’elle a eu un mauvais enchaînement dans l’automne. Elle a un petit peu joué de « malchance ». Elle a eu une infection au pied qui l’a bloquée. Elle a ensuite enchaîné avec une entorse. Elle a été malade pendant le stage sur neige à Bessans, énumère le Peiserot. Il y a eu un mauvais enchaînement, mais pour autant, j’ai l’impression qu’elle est arrivée vraiment très en forme physiquement sur le début de saison. »

« C’est qu’aujourd’hui, il y a dix filles qui, au niveau mondial, sont extrêmement fortes en sprint. Ce sont des filles qui sont capables de jouer les podiums à chaque fois. C’est très dur de battre ces athlètes à la loyale. Il y a encore quelques années, Léna était un peu loin pour s’imposer au physique face à ces filles. Là, on voit que ça se rapproche, affirme l’entraîneur tricolore. Il en manque encore un peu pour passer à la loyale dans les deux premières places qualificatives pour les demi-finales et c’est très frustrant pour elle. »

Toutefois, malgré cette forte densité chez les dames, le coach des Bleues ne s’avoue pas vaincu et croit pleinement en les chances de la fondeuse du Grand-Bornand (Haute-Savoie). « On a l’impression que ça ne s’ouvre jamais. Elle est toujours un petit peu bloquée à ce stade des quarts de finale. Maintenant, c’est à elle de continuer de bosser jusqu’à ce que ça rentre, glisse-t-il. Et je pense qu’on a encore pas mal de pistes avec elle pour continuer d’avancer, continuer de progresser et d’aller dans ce sens. Il faut continuer de l’accompagner pour trouver ses clés à elle et continuer de progresser. »
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