Ski de fond : une saison entière sur la coupe du monde pour Mélissa Gal
Après plusieurs saisons à osciller entre la FESA Cup et la coupe du monde de ski de fond, Mélissa Gal a réussi cette année à se faire une place dans l’élite pour l’entièreté de l’hiver. Dès l’étape inaugurale de Ruka (Finlande), la Haut-Savoyarde a même démarré fort en se rapprochant du top 30 sur l’individuel classique.

« Mélissa, je pense que c’est une athlète qui a besoin de valider étape par étape. C’est une athlète assez scolaire qui a besoin d’envisager une progression à long terme, analyse Alexandre Pouyé au micro de Nordic Magazine. L’année dernière, elle était rentrée sur la coupe du monde après un bon début d’hiver en FESA Cup. Elle avait gagné les trois courses du premier week-end. »
« Je pense que ça lui avait servi vraiment de base et de repère pour ensuite aller taper fort directement sur la coupe du monde, poursuit l’entraîneur de l’équipe de France féminine. Là, elle entre dans sa saison avec une 33e place à Ruka, mais je pense que ça valait une victoire en FESA Cup. Il y avait une intensité de dingue et quand tu regardes les filles avec qui elles jouaient à la seconde près, c’est déjà une marche en plus. »
« On a eu un petit peu du mal à trouver les bons réglages pour qu’elle soit vraiment dans des très bonnes dispositions physiques »Alexandre Pouyé à Nordic Magazine
Et après ce début d’hiver effectué sur des étapes réputées difficiles, la skieuse du Pays rochois a franchi un nouveau cap seulement quelques semaines plus tard. « Derrière, c’est toujours difficile de construire des repères et une base solide avec de la confiance. Elle fait quand même deux belles courses à Davos avec son premier top 10, rappelle son coach. C’était un objectif qu’elle avait bien coché sur le début de saison. Ça, c’était vraiment intéressant. »

Toutefois, la fondeuse de 25 ans a quelque peu perdu en vitesse durant le mois de janvier : « À terme, on a eu un petit peu du mal à trouver les bons réglages pour qu’elle soit vraiment dans des très bonnes dispositions physiques pour donner plus d’impact à certains moments », concède le Savoyard.
« Mais en point positif, il y a le fait d’avoir fait une saison sur la coupe du monde en entier, le fait aussi d’avoir quand même vraiment progressé en sprint, parce que jusque-là, c’était prendre des qualifications un petit peu au forceps sans trop exister en quart. Là, on sent que même si elle n’a passé qu’une seule fois le stade des demi-finales, c’est plus proche quand même qu’avant », précise Alexandre Pouyé.

« Par contre, c’est plus compliqué en termes de distance pour trouver son niveau. Il y a eu un enchaînement de saison qui n’a pas été évident pour elle à gérer. Maintenant, elle a donné son maximum pour faire les meilleures courses possibles jusqu’en fin de saison, affirme le Peiserot. Il y a encore eu plutôt des belles courses. Elle a notamment bien fini aux championnats de France. »
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