Ski de fond : Rémi Bourdin a retrouvé des couleurs en deuxième partie de saison
En décembre 2023, Rémi Bourdin découvrait la coupe du monde de ski de fond à l’occasion du traditionnel Tour de Ski. Des débuts où le sociétaire du ski-club de Frasne Drugeon avait impressionné en intégrant le top 10 à Davos (Suisse) puis à nouveau dans le Val di Fiemme (Italie) deux jours plus tard.
Depuis, le Doubiste s’est solidement installé dans le groupe A de l’équipe de France après y avoir effectué toute la préparation estivale. Toutefois, en début d’hiver, il n’a vraiment connu la même réussite que lors de ses débuts. Le fondeur de 23 ans s’est fait violence pour retrouver ses standards et se qualifier pour les championnats du monde.
« Ce qui est bien, c’est qu’il a pu se sélectionner sur les Mondiaux. Pour lui, on va dire que ce n’était pas une tâche aisée, confie son coach, Thibaut Chêne, à Nordic Magazine. Il a su se sélectionner sur deux courses individuelles. Et à chaque fois, il a fait deux bons top 15 donc c’était vraiment bien. »
Des premiers pas réussis selon l’analyse de son entraîneur : « C’est une bonne première figuration aux Mondiaux. A titre individuel, il y avait quand même quelques petites frustrations comme lorsqu’il est passé proche d’aller en demie sur le sprint skate. Sur l’individuel classique, ça aurait pu être un peu mieux mais ça fait quand même des belles performances sur ce format », ajoute le Haut-Alpin.
« Il y a une bonne base et que ça laisse augurer de bonnes choses pour la suite »Thibaut Chêne à Nordic Magazine
« On va dire qu’il y a une bonne base et que ça laisse augurer de bonnes choses pour la suite, ambitionne l’entraîneur tricolore. Il a ensuite pu prendre ses responsabilités et répondre présent en tant que premier relayeur. Il a été plutôt bon et il regrette aussi de ne pas avoir pu suivre [Erik] Valnes. »
Désormais, Rémi Bourdin et Thibaut Chêne savent sur quels aspects mettre l’accent dès la reprise de l’entraînement généralement programmée au mois de mai. « Pour les axes de travail, il va falloir gagner en watts en général. En sprint, il faut arriver à élever le niveau et notamment en poussée. Globalement, il faut élever le niveau dans tous les secteurs pour que sa polyvalence puisse vraiment parler, affiche le coach. Pour ça, il faudra faire une préparation optimale. On veut qu’il aille chercher des tops 10 plus régulièrement voire un premier podium. »
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