Ski de fond : Victor Lovera s’est installé en coupe du monde
« Son histoire avec l’équipe de France, c’est un petit peu : « Je t’aime moi non plus » ». En février dernier, dans les colonnes du numéro 43 de Nordic Magazine, Mathias Wibault, entraîneur de l’équipe masculine B, résumait parfaitement la relation de Victor Lovera avec les collectifs fédéraux ces derniers hivers.

Plusieurs fois au sein des rangs tricolores, le Chartrousin n’est jamais réellement parvenu à s’y imposer. Mais en intégrant le Team Vercors Isère ces dernière saisons, le fondeur de 24 ans a retrouvé des couleurs. Au point d’être à nouveau appelé en coupe du monde deux ans après son premier passage.
Aux Rousses (Jura), le jeune homme s’est même illustré. Fantastique septième de l’individuel skate dès le premier jour de compétition, l’Isérois a réussi à se faire une place pour les étapes suivantes du circuit.

« Victor a une trajectoire que l’on aimerait voir plus souvent en passant par la coupe d’Europe [FESA Cup, NDLR] avant d’atteindre la coupe du monde. Sur les distances, sa trajectoire est notable, confirme Thibaut Chêne, coach de l’équipe de France masculine, à Nordic Magazine. Il est super bien rentré aux Rousses, il a confirmé en Engadine et il a fait une bonne étape à Cogne. Il termine bien aussi à Falun avec un très bon final face à Edvin Anger. »
« Son année est exceptionnelle pour quelqu’un qui est arrivé de la FESA Cup »Thibaut Chêne à Nordic Magazine
Des performances dans le top 10 mondial qui lui ouvrent les portes de ses premiers championnats du monde. Aligné sur le mythique 50 kilomètres, Victor Lovera se classe finalement aux portes du top 20 : « Il faut qu’on prenne le temps de débriefer sur les raisons qui font que nous n’avons pas pu aller chercher une performance aussi élevée pour les championnats du monde. Les conditions de ski étaient spéciales et son ski radical et engagé font aussi que c’était exigeant », explique le Haut-Alpin.

« La fin d’hiver a été bonne et il a pu voir ce que c’était que d’enchaîner les courses en coupe du monde. Cela a été hyper intéressant, ajoute Thibaut Chêne. Son année est exceptionnelle pour quelqu’un qui est arrivé de la FESA Cup. C’est aussi super car cela montre que c’est réalisable. Nous sommes ravis. »
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