Ski de fond : meilleur résultat en carrière au classement général pour Hugo Lapalus
En 2023/2024, Hugo Lapalus terminait neuvième du classement général de la coupe du monde de ski de fond. Son premier top 10 à ce niveau. L’hiver passé, le Haut-Savoyard a encore franchi un cap. En effet, en gagnant en régularité, le tricolore a grapillé deux places pour se hisser au septième rang final.

Monté sur le podium du général du prestigieux Tour de Ski pour la deuxième fois de rang, le skieur de La Clusaz (Haute-Savoie) s’est plus que jamais installé à la table des meilleurs fondeurs du circuit. Troisième du classement de la distance, le fondeur de 26 ans doit cette régularité à des performances élevées tout au long de la saison même dans des jours sans.
« Il a clairement fait sa plus belle saison. Il a été très, très fort. Dès le début et c’est là où je trouve que c’est difficile parce qu’on s’est retrouvés sur un mois de novembre, décembre où on avait l’impression que l’équipe n’était pas à plein régime. C’était une certitude et notamment au niveau du sprint. Mais néanmoins, on avait quand même une équipe de distanceurs qui n’avait jamais démarré aussi fort, rappelle Thibaut Chêne à Nordic Magazine. C’était formidable, sauf que ça ne se voyait pas. »
« Je pense qu’il va falloir arriver à courir encore plus intelligemment et à mettre les choses au bon moment »Thibaut Chêne à Nordic Magazine
« Malgré quelques maladies, il a toujours été bon. Aux Rousses, avec le niveau physique qu’il avait, il fait un mass-start classique de folie, poursuit son coach. Je pense qu’il va falloir arriver à courir encore plus intelligemment et à mettre les choses au bon moment. Au milieu de la saison, il a compris ça. »

Un aspect tactique qui a coûté cher à Hugo Lapalus. Arrivé aux Mondiaux de Trondheim (Norvège) avec l’objectif d’y décrocher une médaille, le Cluse n’a toutefois pas su trouver la clé dans des conditions difficiles à dompter. « Là où il est bon, c’est sur des pistes très difficiles et très physiques. Et la déception, ça reste l’individuel classique de Trondheim. Il arrivait avec beaucoup d’ambitions, confirme l’entraîneur français. Peut-être qu’on a eu trop d’ambitions mais je pense que c’est aussi bien et il faut qu’il court comme il est avec son cœur et son intensité.»
« Il avait un ski trop intense pour rivaliser avec [Erik] Valnes, [Martin Loewstroem] Nyenget ou même [Johannes Hoesflot] Klæbo ce jour-là. C’est ce qu’il manque un peu à sa palette, concède le Haut-Alpin. Mais sur la fin de saison, il a encore rivalisé et il aura été régulier toute la saison. »

Toutefois, malgré cette déception, le leader de cette équipe de France peut tout de même se satisfaire d’un exercice plus que réussi à tous les niveaux : « Il a son premier podium individuel. Il est encore sur le podium du Tour de Ski au général et il s’empare du maillot de meilleur grimpeur. Il est aussi troisième du classement de la distance et c’est très intéressant. Il a fait une saison exceptionnelle à son niveau », se félicite Thibaut Chêne.

Désormais, place au repos pour Hugo Lapalus avant de remettre le couvert dès le mois de mai pour une préparation estivale que le skieur des Aravis entamera à n’en pas douter avec envie et ambition : « On va continuer de travailler sur les aspects de mieux courir et gérer les mass-starts, être meilleur en finition de course, et mieux gérer ses tactiques en étant au clair avec la stratégie », explique l’entraîneur des Bleus.
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