Ski de fond : les deux hommes au-dessus du lot sur le 20 km classique d’Oslo
Quand Johannes Hoesflot Klæbo a franchi la ligne d’arrivée de l’individuel classique de l’étape de coupe du monde de ski de fond de Lahti (Finlande), il a été accueilli avec le sourire par Iivo Niskanen, alors détenteur du meilleur chronomètre jusqu’à ce que le Norvégien enregistre un meilleur temps que lui (vingt-quatre secondes ont séparé les deux hommes). Peu importe, le Finlandais, doudoune noire, bonnet blanc, satisfait de son résultat, a pris son adversaire dans les bras, avec l’intention de lui faire quitter le sol. Un instant de confraternité qui a été immortalisé par les caméras de télévision et l’armée de photographes.
Cette scène est d’autant plus belle qu’elle s’est déroulée sous les yeux d’un public acquis tout entier à Iivo Niskanen, copieusement applaudi par ses compatriotes.
Bien que battu, ce dernier rendait en quelque sorte hommage à un adversaire incroyablement impressionnant sur les skis, même s’il qualifiait l’épreuve de « difficile ». Aucun signe de fatigue ne venait marquer son visage après vingt kilomètres de course. « Johannes a frappé un grand coup aujourd’hui », a reconnu le skieur d’Oulu, dans une interview à Viaplay.
« Nous constatons aujourd’hui que le roi Klæbo est à son meilleur niveau », confirmait le consultant de TV2, Petter Skinstad.
Après 3,4 kilomètres, l’histoire n’était pourtant pas écrite. Johannes Hoesflot Klæbo affichait en effet un retard de dix secondes sur Iivo Niskanen. Ce n’est qu’à mi-course que le fondeur de Trondheim a pris l’avantage.
Samedi, les deux hommes étaient en tout cas au-dessus du lot. Le troisième homme, Martin Loewstroem Nyenget, accusait en effet un retard de vingt-quatre secondes sur le Finlandais.
Ce dernier pourrait prendre sa revanche à l’occasion du 50 km classique de Holmenkollen le week-end prochain. Une compétition qu’il a souligné dans son agenda.
A lire aussi
- Lahti : premier top 10 en coupe du monde pour Théo Schely sur l’individuel classique
- Lahti : revivez en vidéo l’individuel classique remporté sur le fil par Krista Pärmäkoski
- Lahti : la bonne opération de Victoria Carl, battue pour 1,9 seconde sur l’individuel classique
- Lahti : Calle Halfvarsson sera bien absent pour l’individuel
- Lahti : Krista Pärmäkoski victorieuse d’un souffle devant Victoria Carl sur l’individuel classique
- Lahti : Gus Schumacher ne prendra pas le départ de l’individuel classique
- Lahti : Calle Halfvarsson pourrait ne plus courir ce week-end
- Lahti : Paal Golberg et Johannes Hoesflot Klæbo s’offrent le team sprint, Jules Chappaz et Richard Jouve au pied du podium
- Lahti : Jonna Sundling et Linn Svahn survolent le team sprint, Mélissa Gal et Léna Quintin neuvièmes
- Lahti : la Norvège prend la tête de la qualification du sprint par équipes, les Bleus qualifiés
- Lahti : les Suédoises déjà déjà devant sur la qualification du team sprint, Mélissa Gal et Léna Quintin passent
- Lahti : les Français engagés sur le team sprint
- Lahti : Iivo Niskanen engagé sur le sprint par équipes de vendredi
- Lahti : au tour d’Emma Ribom de renoncer à l’étape finlandaise
- Lahti : Astrid Oeyre Slind et Anne Kjersti Kalvaa, malades, restent au chaud
- Lahti : le retour de Janosch Brugger en coupe du monde
- Lahti : Teresa Stadlober et Mika Vermeulen, les atouts dans le jeu autrichien en cette fin de saison
- Lahti : Simen Hegstad Krueger forfait pour le week-end
- Lahti : Edvin Anger seul absent de la sélection suédoise
- Les Français retenus pour la coupe du monde de Lahti
Les cinq dernières infos
- Ski de fond | Les Saisies : les qualifications des sprints libre U18 pour Gaia Musso et Gaspard Cottaz
- Ski de fond | Les Saisies : Joséphine Dode et Jérémy Marchand meilleurs chronos des qualifications du sprint skate U16
- Biathlon | Ski de fond : la première journée des championnats de France des Saisies en direct vidéo
- Ski de fond | Tania Kurek, qui fait ses adieux à la compétition ce week-end, se confie à Nordic Magazine : « Je préfère arrêter avant que ça pète pendant la préparation »
- Biathlon | Un fondeur et trois biathlètes, trois tirs seulement, cohésion d’équipe indispensable : qu’est-ce que la patrouille, dernière épreuve au programme des Jeux mondiaux militaires de Lucerne ?
