SKI DE FOND – Le fondeur russe qui a commencé sa carrière en 2002 a annoncé ne plus vouloir participer à des compétitions internationales.
Vendredi, après la reine du ski de fond Marit Bjoergen, c’est au tour d’Alexander Legkov d’annoncer sa retraite. Il a rendu publique sa décision lors de la cérémonie de remise des prix du concours « Sports Elite » à Khanty-Mansiysk.
« Vous m’avez soutenu pendant les nombreuses années de ma carrière professionnelle, je vous aime tous beaucoup », a déclaré l’athlète qui s’exprimait dans sa ville natale.
L’ombre du dopage
Dans l’histoire du ski de fond, Alexander Legkov est connu pour avoir remporter le 50 km libre aux JO de Sochi en 2014, mais aussi pour avoir été disqualifié pour dopage trois ans plus tard, perdant du même coup son titre olympiques.
On lui a aussi retiré sa médaille d’argent décroché lors du relais 4 x 10 km. Surtout, il a été banni à vie des Jeux olympiques.
A l’origine de ce scandale, il y a rapport McLaren, qui a établi en juillet 2016 l’existence d’un dopage institutionnalisé impliquant Moscou et les services secrets russes (FSB). Début décembre 2017, une réunion de la commission exécutive du CIO a fini par exclure la Russie des Jeux olympiques de Pyeongchang.
La riposte
Sur Instragram, le sportif avait clamé son innocence : « Au cours des dernières années, j’ai été testé plus de 150 fois (…) et j’ai toujours été reconnu propre. Le 20 mars 2013, j’ai gagné le 50 km mass start d’Oslo et nous avons eu le même résultat qu’à Sochi en 2014 et j’ai ensuite été déclaré négatif. Je sais et mes adversaires savent que je peux gagner une course sans tricher, et je sais qu’ils peuvent faire de même. »
Alexander Legkov continuera à participer à des épreuves régionales.
Photos : Agence Zoom
