Ski de fond : Vincent Vittoz nouvel entraîneur des cinq fondeuses de l’équipe de France relève
Après avoir été contraint de quitter la tête de l’équipe de France masculine de biathlon en fin d’hiver, le Cluse Vincent Vittoz a accepté, ce printemps, de devenir entraîneur du groupe relève féminin de ski de fond. « Je reste un passionné, j’aime le terrain et j’ai encore envie de partager mon expérience. Ce sont les raisons pour lesquelles j’ai accepté la proposition, expliquait-il dans nos colonnes au début du mois de mai. J’espère pouvoir donner le meilleur de ce que je connais pour accompagner la relève féminine. »
Depuis le dévoilement des groupes fédéraux, on connait l’identité des cinq fondeuses qu’il va accompagner tout au long de l’été : la Jurassienne Eve-Ondine Duchaufour, la Vosgienne Clémence Didierlaurent, la Forézienne Liv Coupat, la Bornandine Julie Pierrel et la Haut-Alpine Maëlle Veyre.
Pour Nordic Magazine, elles ont toutes accepté d’expliquer ce que le seul champion du monde du ski de fond tricolore représentait pour elles.
Eve-Ondine Duchaufour : « J’ai découvert son existence seulement quand j’ai fait le Challenge Vincent Vittoz la première fois ! »
« Pour ne rien cacher, je ne regardais pas vraiment le ski de fond quand j’étais jeune et donc lorsqu’il était encore athlète ! Je suivais seulement la coupe du Jura… J’ai découvert son existence seulement quand j’ai fait le Challenge Vincent Vittoz la première fois ! Sur le coup, je ne l’ai pas trop aimé parce que je déteste la course à pied en montée [rires]. La première approche que j’ai eu de lui, c’est ce souvenir de difficulté ! »
Maëlle Veyre : « Un grand champion qui a ouvert le chemin à d’autres »
« A l’époque où il courrait sur les circuits internationaux, je ne m’intéressais pas trop à la compétition, donc je n’ai pas vraiment de souvenirs de ses performances d’athlètes. On sait tous que c’était un grand champion qui a ouvert le chemin à d’autres, et, au vu de sa caisse actuelle, je trouve qu’il a plutôt bien conservé ses qualités (il fera surement plus d’heures que nous cette année…) ! Ce qui est intéressant pour nous aujourd’hui, c’est d’avoir un coach expérimenté, qui a plein de choses à nous transmettre de par son expérience. Il sait parfaitement ce que le haut niveau représente et je suis certaine qu’on va beaucoup apprendre à ses côtés. J’ai hâte de commencer à travailler avec lui, mais un peu moins de faire des courses à pied avec [rires] ! »
Julie Pierrel : « C’était la légende des Aravis et surtout celui qui s’entraînait à max ! »
« J’ai des souvenirs de Vincent Vittoz aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010 sur le relais et les distances. A l’époque, c’était la légende des Aravis et surtout celui qui s’entraînait à max ! Son titre de champion de monde [en 2005], je n’en n’ai pas de souvenirs (j’avais 3 ans), mais on en a entendu parlé et il a ouvert les portes pour les générations d’après ! Je suis très heureuse de devenir son athlète aujourd’hui ! »
Liv Coupat : « Un grand athlète qui a beaucoup apporté au ski de fond français »
« Je n’ai pas trop de souvenirs de lui lorsqu’il était athlète (j’avais 2 ans lorsqu’il a fait champion du monde), mais j’ai forcément beaucoup entendu parlé de lui. Je sais que c’est un grand athlète qui a beaucoup apporté au ski de fond français et qui a une grande expérience dans le milieu. Cela ne peut être qu’enrichissant de l’avoir comme coach cette année. Comme Vonvon [le surnom d’Eve-Ondine Duchaufour, NDLR], son nom m’a encore plus parlé suite au challenge Vincent Vittoz (mais j’aime la course à pied, alors il ne s’est pas paré de consonances négatives !). Pour finir, pour moi, Vincent [Vittoz], c’est LA star qui est née le même jour que moi (si vous vous y connaissez en signes astrologiques – ce qui n’est pas mon cas – c’est peut être bon signe ?). »
Clémence Didierlaurent : « J’ai l’image de quelqu’un qui a une énorme caisse »
« Je m’intéressais peu aux top athlètes lorsque j’étais petite donc je n’ai pas trop de souvenirs de son titre de champion du monde, mais j’ai regardé sa course sur YouTube il y a peu ! Je connais surtout sa carrière pour tout ce que les personnes autour de moi en disent. C’est quelqu’un de réputé et de reconnu dans le milieu du ski. Son nom revient souvent, on en entend beaucoup parler en bien ! J’ai l’image de Vincent [Vittoz] comme quelqu’un qui a une énorme caisse. J’ai souvenir que lorsqu’il entraînait les fondeurs de l’équipe de France B [de 2011 à 2018, NDLR], il n’y avait pas beaucoup d’athlètes capables de le battre sur un trail ! »
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