Ski de fond : Alexandre Rousselet se confie
Au début du mois de janvier, l’équipe de France de ski de fond clôturait un Tour de Ski historique. Avec six podiums décrochés lors des dix jours de compétition, les fondeurs tricolores ont brillé sur les pistes de Toblach (Italie), Davos (Suisse) et Val di Fiemme (Italie).
Alors que la coupe du monde reprend ses droits ce week-end à Oberhof (Allemagne), Alexandre Rousselet, responsable du groupe français, revient sur la tournée tout en évoquant la suite de l’hiver au micro de Nordic Magazine.
Un Tour de Ski palpitant
« On s’est régalé sur ce Tour de Ski. On a commencé dès la première étape avec un doublé historique. On sentait que tout le monde était à l’heure. Quand tu commences comme cela, c’est déjà un soulagement. Ce Tour de Ski était vraiment intéressant. Cela a donné une course assez riche jusqu’à la fin où chacun pouvait encore jouer quelque chose. On est content que la discipline est été mise en avant comme ça. On recherche de la polyvalence qui vient petit à petit. C’est bon de se dire que l’on fait des podiums mais que l’on a quand même Richard Jouve, Flora Dolci et Clément Parisse à la maison. Tout ça donne des raisons d’être optimiste. »
« Je suis super fier de l’ensemble de l’équipe. Les athlètes y sont allés en mode guerriers et se sont battus comme des malades, mais le staff et les techniciens, qui avaient une certaine pression avec les conditions difficiles, ont fait un travail de malade. Quand on est dans des périodes comme ça, cela déroule. »
Des coups à jouer dans tous les formats
« Je pense que la polyvalence peut être intéressante aussi pour les jeunes de la relève. On a aussi l’avantage d’avoir des athlètes qui ont beaucoup de qualités. Aujourd’hui, si l’on prend Lucas Chanavat, il était clairement un ton au-dessus en sprint. On s’est battu aussi pour qu’il aille au bout de chaque distance. Et de l’autre côté, on a aussi un Jules Lapierre et un Hugo Lapalus qui sont capables d’aller gagner à l’Alpe Cermis. Cela fait la force de notre équipe d’avoir des athlètes qui peuvent gagner partout. On a plus de contrainte que ce soit du classique ou du skate. On y va avec un peu plus de fierté et de conviction pour jouer les podiums. »
« Cette mass-start classique n’est plus un problème. On est aussi plus serein sur le fartage. On a bien progressé sur le classique depuis cinq, six ans. On a travaillé techniquement mais aussi physiquement pour que cela aille de mieux en mieux. On est content car le travail paie. C’était parfois ingrat. »
Toujours plus proches de la victoire en coupe du monde
« On ne se voila pas la face. Dans les individuels, et notamment en skate, il y a une énorme domination des Norvégiens. Nous n’avons pas encore de finisher sur les mass-starts. Dans les individuels, cela arrive que tu puisses te faire aider, mais pour gagner une coupe du monde, il faut y aller tout seul. On doit apprécier de faire des podiums et on y arrivera. On s’en rapproche petit à petit. »
Une suite de la saison attractive
« Oberhof sera un peu plus axée sur le classique. Il y a un relais où l’on veut bien figurer. Derrière, il y aura Goms qui est presque à la maison. C’est l’étape la plus proche de chez nous. C’est une piste difficile qui peut nous convenir. On enchaînera avec les Etats-Unis et le Canada qui seront aussi un joli moment. Il n’y a pas de Mondiaux, mais de belles coupes du monde à faire. On est dans la bonne dynamique pour se faire plaisir. »
« N pas avoir de Mondiaux, cela nous permet de découvrir d’autres sites. Ce sont des endroits magnifiques. Je suis très content que des jeunes de la relève montent sur les prochaines étapes. Ils vont pouvoir courir à très haut niveau avant les Mondiaux U23. Cela nous fait plaisir de les accueillir. »
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1 Commentaire(s)
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J. Bob
18/01/2024 à 12 h 00 min
« Avec six podiums décrochés – sept en comptant celui d’Hugo Lapalus au classement général »… et même neuf en comptant ceux de Lucas Chanavat🥇 et Jules Chappaz🥈 au classement général par points !!!