Ski de fond : à Oberhof, Mathis Desloges va découvrir la coupe du monde
Vainqueur de l’individuel classique de la FESA Cup d’Oberwiesenthal il y a une semaine, Mathis Desloges avait impressionné en Allemagne. Régulier depuis le début de l’hiver avec une sixième place comme pire résultat en distance jusque-là, le Dauphinois est récompensé de ses efforts puisqu’il va découvrir la coupe du monde à l’occasion de l’étape d’Oberhof (Allemagne) programmée du 19 au 21 janvier. Mathis Desloges se confie au micro de Nordic Magazine. Entretien.
- Vous voilà sélectionné pour votre première coupe du monde : qu’attendez-vous de vos débuts chez les grands ?
J’y vais pour découvrir. Je veux me faire à ce circuit qui est une organisation complétement différente de ce que j’ai pu voir jusqu’à présent. L’équipe fait aussi rêver et donne trop envie. Le niveau est très dense. Je ne me fixe aucune limite. Il ne faut pas y aller en pensant que l’on n’a pas le niveau. C’est quand même un rêve.
- La saison dernière, vous avez enchaîné les maladies qui ne vous ont pas permis de pleinement vous exprimer : êtes-vous rassuré de voir que le corps répond bien cette année ?
Dès l’été, j’étais pas mal rassuré. Etre au niveau auquel je suis actuellement et surtout très constant [une sixième place en distance comme moins bon résultat, NDLR], cela montre que l’année dernière était une saison où je n’ai pas eu de chance à cause des maladies et cela me servira pour le futur. Pendant cette période, j’ai appris à skier pour le plaisir. Je suis allé en Norvège en avril et c’était la première fois que je faisais cela. Skier pour le plaisir sans objectif de performance était un énorme pas de franchi par rapport à d’habitude.
« Le but sera d’être au mieux lors des Mondiaux »Mathis Desloges à Nordic Magazine
- Après plusieurs courses terminées au pied du podium en FESA Cup : vous êtes enfin monté sur ce dernier, qui est plus, sur la plus haute marche : était-ce un soulagement ?
Il n’en manquait pas beaucoup sur les courses précédentes donc cela faisait plaisir d’enfin monter sur la boîte. Cela faisait du bien et permettait de prendre de bons repères. Je sentais que j’avais la forme donc cela fait une belle course et un bon résultat. Dès le début de l’hiver, j’ai su être en forme. J’ai bien maintenu cette dernière et on verra jusqu’où cela ira. Le but sera d’être au mieux lors des Mondiaux.
- On imagine effectivement que les Mondiaux U23 seront votre plus grand objectif de l’hiver…
C’est mon objectif numéro un. Le but sera d’y sortir une course pleine. Je veux pouvoir m’exprimer comme j’ai pu le faire depuis le début de la saison. En termes de chiffre ou de place, je ne me fixe aucune limite. Quand on voit ce qu’on fait les Français l’an dernier et le ski de fond tricolore en général, cela donne envie de sortir une grosse performance.
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