Ski de fond : des avis partagés sur ce que doit devenir le Tour de Ski
Le Tour de Ski débute ce samedi à Toblach. Cette année, il ne se déroulera qu’en Italie, ce qui fait grincer des dents. Dans une tribune publiée dans les colonnes d’Expressen, le journaliste suédois Tomas Petterson n’apprécie gère l’idée. Il se dit même inquiet pour le traditionnel rendez-vous qui, selon lui, serait en danger. Déjà, il regrette que le caractère transfrontalier de l’événement n’existe plus, en tout cas sur cette édition.
Johannes Hoesflot Klæbo, avec qui il a abordé le sujet, nuance quelque peu. Selon la star norvégienne, ce n’est pas obligatoire que les courses se disputent dans des différents pays, il faut par contre qu’elle empruntent des pistes variées… et différentes ce que la caravane des coureurs connaît déjà. Des confidences faites lors de l’étape de coupe du monde à Davos (Suisse). Le quintuple champion olympique n’aime pas trop voyager. « Cela augmente le risque de maladie et de stress », soulignait-il récemment à la presse.
La mythique montée de l’Alpe Cermis ne suffit plus pour susciter l’intérêt. En presque vingt années, elle a été trop vue. D’autres pentes, plus spectaculaires, devraient donc être retenues car, assure notre confrère, l’ascension finale doit rester la conclusion, qu’elle ait lieu dans les Alpes italiennes ou « à Åre, Lake Placid, Lake Louise, Schladming, Val d’Isère ou Levi ».
Therese Johaug, quant à elle, se réjouit que la tournée ne soit organisée qu’à Toblach et Val di Fiemme. « C’est très sympa », a-t-elle déclaré. Surtout, « il y a alors moins de risque de tomber malade et la charge totale est réduite ». C’est pourquoi elle sera au départ des épreuves.
Johannes Hoesflot Klæbo propose également de changer les dates du Tour de Ski. « Pourquoi ne pas commencer dès le lendemain de Noël ? Après tout, il y a beaucoup de monde devant la télévision entre Noël et le Nouvel An », suggère-t-il. « Ce qui est triste, c’est que la Fédération Internationale de Ski semble penser le contraire. Le Tour de ski 2026-2027 ne devrait démarrer qu’après le Nouvel An », commente Tomas Petterson.
Tout le monde n’est pas d’accord. « Noël est sacré pour moi. Je ne veux pas quitter ma famille à Noël », oppose par exemple Ebba Andersson au micro de TV2.
Autre proposition : inclure au moins une distance supérieure à trente kilomètres. L’entraîneur de l’équipe nationale suédoise, Andreas Domeijs, avance une autre idée : « Pourquoi ne pas faire deux courses le même jour ? Un individuel le matin et ensuite une poursuite le soir ? »
Consultant pour TV2, Petter Northug Jr a réagi. Le Norvégien va dans le même sens que la chronique d’Expressen, estimant qu’aujourd’hui, le Tour de Ski – qu’il a remporté en 2014-2015 – n’est plus incontournable pour les cadors du circuit mondial. « La gamme d’exercices proposés était spectaculaire, nouvelle, enrichissante et amusante pour les athlètes. Maintenant, d’une certaine manière, c’est un peu tout l’inverse », conclut-il.
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1 Commentaire(s)
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Hervé
28/12/2024 à 22 h 55 min
Le Tour de ski c’est finit!
Les pauvres chéries n’aiment pas voyager…
Moi j’adorais cette course à l’époque des Cologna,Northug,Bauer,Legkov,Hellner.
Il y avait la traversée de Toblach de 35 km en skating.
Je vais pas regretter Oberhof (horrible) mais le tour de ski est un tour de ski.
Pourquoi ne pas aller en Slovéni et République Tchèque ? et arrêtons avec Toblach et Val di Fiemme.
Marre des mêmes sites et de subir un sprint comme première étape.
Fis incompétente qui écoute trop les scandinaves.
Je suis pas sûr que l’on reverra cette course en Suisse et à Oberstdorf en Allemagne.
A mon avis c’est déjà réglé et elle va gentiment disparaître dans l’indifférence.