Ski de fond : un hiver… olympique
Comment oublier cet événement ? Quatre ans après PyeongChang (Corée du Sud), Pékin (Chine) va accueillir l’événement phare des sports d’hiver : les Jeux olympiques. C’est le rendez-vous que tous les athlètes ont en tête. Les deux semaines qui vont déterminer toute une saison et qui vont boucler une préparation physique, mentale et une ambition de quatre ans, voire plus.
Le samedi 5 février 2022, au lendemain de la cérémonie d’ouverture, les premières athlètes s’élanceront sur la piste de Zhangjiakou pour le skiathlon. Qui succèdera alors à Charlotte Kalla, tenante du titre ? La réponse, il faudra l’attendre, mais une chose est sûre, sauf blessures, elles seront toutes présentes.
Toutes ? On pense tout de suite à Therese Johaug, impératrice de la planète ski de fond et presque intouchable sur cette discipline. Sa motivation sera d’autant plus grande qu’elle n’était pas des derniers Jeux olympiques, suspension oblige.
On pense aussi évidemment au duo suédois Frida Karlsson/Ebba Andersson, la vainqueure du gros globe l’hiver dernier Jessie Diggins, la Russe Yulia Stupak. Bref, les Jeux seront lancés. Avec la manière… et avec ambition.
Un Tour de Ski plus incertain que jamais
Jeux olympiques obligent, les candidats en lice pour remporter la seizième édition du Tour de Ski devraient se profiler au fur et à mesure de l’hiver. Ou se défiler. Avant même le début de la saison, Therese Johaug a émis des réserves quant à sa participation. En cause, évidemment, sa préparation pour Pékin.
C’est que le Tour de Ski se tiendra du 28 décembre au 4 janvier 2022. Soit une arrivée au sommet de l’Alpe Cermis (Italie) seulement un mois avant le début officiel des Jeux, le vendredi 4 février. Et quand les athlètes témoignent de l’engagement et des facultés nécessaires pour remporter un Tour de Ski, le choix s’avèrera être cartésien et bien réfléchi dans les équipes.
Johannes Hoesflot Klæbo a annoncé sa probable participation à l’évènement suisso-germano-italien. Jonna Sundling, championne du monde du sprint et du team sprint, a, elle, d’ores et déjà renoncé. Un choix renforcé après sa blessure.
Le retour du week-end d’Oslo
Tout athlète rêve du 50 km d’Oslo-Holmenkollen (ou 30 km pour la course féminine), avec son ambiance folklorique, ses barbecues que l’on peut humer tout au long de la piste, ses supporters déguisés et prêts à tout pour soutenir leurs favoris. Bref, un week-end de fête que l’on espère retrouver si la pandémie ne s’en mêle pas.
Dans le cas contraire, il nous restera des souvenirs : l’extraordinaire final de Petter Northug Jr pour aller l’emporter (2011), le retour extraordinaire de Frida Karlsson sur la dernière édition face à Therese Johaug (2020) ou encore l’exceptionnelle gestion de Thomas Wassberg face au Soviétique Buriakov (1982) quand l’épreuve se disputait encore en contre-la-montre.
Au-delà d’Oslo, ce sont toutes les épreuves en Norvège dont on attend le retour. L’inévitable Lillehammer, début décembre, Drammen, début mars et Holmenkollen donc, quelques jours plus tard. Des ambiances toujours électriques tant la passion des Norvégiens pour le ski de fond est importante.
La der à Dresde
L’étape de sprints de Dresde, en Allemagne, n’est pas forcément la plus passionnante à regarder. C’est que du ski de fond en ville, déjà, c’est toujours surprenant. Bien que les images soient belles avec le château de la capitale saxe en arrière-plan, le spectacle n’est pas de ceux qui se déroulent à Davos (Suisse), par exemple.
Mais force est d’avouer que c’est une station qui a réussi aux Français depuis l’arrivée du city event en 2018. Enfin, surtout à Lucas Chanavat. Le sprinteur Bornandin a terminé troisième pour la première édition, l’a emporté en 2020 en individuel et en team sprint aux côtés de Renaud Jay.
L’hiver dernier, avec Richard Jouve et Chanavat, la France venait se classer deuxième du sprint par équipés, battue au jeté de ski par le duo russe.
Cliquez ici pour découvrir le programme complet de la coupe du monde de ski de fond 2021-2022
Les cinq dernières infos
- Ski de fond | Rollerski : enfin un podium pour Alexander Bolshunov
- Saut à ski : les Etats-Unis officialisent leur équipe nationale
- Biathlon : une compétition annulée en Pologne à cause des inondations provoquées par la tempête Boris
- Rollerski : Thomas Joly va être confronté à une sérieuse concurrence lors de la Klarälvsloppet
- Biathlon | Sebastian Samuelsson très critique envers Thomas Bach, président du CIO : « il a été trop faible avec les Russes »