Ski de fond : un revirement de dernière minute
Pourtant pressenti pour rempiler une nouvelle saison sur la coupe du monde de ski de fond après sa deuxième place sur le 50 kilomètres d’Oslo-Holmenkollen (Norvège), Hans Christer Holund a finalement surpris tout le monde en annonçant la fin de sa carrière le 23 avril dernier. Dans un entretien accordé à nos confrères de VG (propos rapportés par Aftenposten), le Norvégien y explique plus clairement les raisons qui l’ont poussé à mettre un terme à sa carrière.
Parti en vacances après la fin de la saison, le fondeur de 34 ans en a profité pour statuer sur son potentiel départ en retraite : « Vous avez beaucoup de temps pour penser dans un voyage. Cela [sa décision, NDLR] a pu paraître brutal. Mais j’ai senti que c’était le moment de la prendre avant l’annonce des groupes fédéraux. Je pense que c’était la bonne décision. Je n’ai aucun regret et j’ai hâte d’explorer d’autres aspects de la vie », explique-t-il dans l’entretien.
Après sa solide performance à Oslo sur la course mythique, le Norvégien avait pourtant ouvert une porte pour être au départ de la nouvelle saison : « Après Holmenkollen, j’ai pensé que c’était trop difficile de s’arrêter quand on est à son apogée. Ensuite, il y a eu des semaines de Covid et d’autres maladies après la saison. J’ai pris conscience de où cela pouvait me mener et encore plus avec deux enfants à la maternelle. Pouvoir vivre une vie de famille tout en restant en bonne santé durant la saison, j’ai pensé que cela serait trop compliqué », avoue-t-il.
Peu à la maison durant l’hiver, Hans Christer Holund a vite pris conscience que sa vie de famille devenait plus importante : « L’hiver dernier, je me suis isolé ailleurs quand mon fils est tombé malade. J’ai fait la bonne chose en ce qui concerne mon travail. Mais c’est difficile de partir de chez soi parce que son fils a seulement le nez qui coule », déclare-t-il.
Le Scandinave veut désormais pleinement profiter des siens : « Je veux apprendre à Haakon [son fils] à skier. Quand je voyage tout l’hiver, je suis à la maison quelques jours par semaine. […] La vie a plus à offrir que de skier vite. Je ne suis pas triste d’avoir pris ma retraite. Je suis super content de ma carrière et de la façon dont elle s’est déroulée. Se retrouver avec des médailles mondiales et olympiques était impensable il y a 10 ans », indique-t-il au micro de nos confrères.
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