Ski de fond : un deuxième trail pour les fondeuses tricolores
Ce jeudi matin, quatre des cinq filles du groupe coupe du monde de l’équipe de France féminine de ski de fond s’apprêtent à prendre le départ du trail des Arcs (Savoie). Sur un parcours long de 18 kilomètres comportant pas moins de 800 mètres de dénivelé positif, les fondeuses tricolores pourront effectuer une véritable séance d’intensité grandeur nature. Accompagnées de leur coach Alexandre Pouyé, elles se rendent en Savoie pour dynamiser leur préparation estivale.
Alors qu’elles avaient déjà disputées le trail de Megève (Haute-Savoie) il y a quelques jours, Juliette Ducordeau, Léna Quintin et Mélissa Gal vont cette fois-ci être rejointes par Delphine Claudel : « Le trail de Megève était plus court et sur un format qui ressemblait un peu plus à du cross. Ce coup-là, il n’y avait pas Flora [Dolci] ni Delphine [Claudel] », explique Alexandre Pouyé à Nordic Magazine.
Un été marqué par la course à pied
Au contraire de Léna Quintin qui sera bien présente, Flora Dolci, légèrement touchée au dos, ne sera pas au départ de la compétition avec ses coéquipières : « Flora [Dolci] ne viendra pas pour préserver son intégrité physique. On ne va pas prendre de risque avant de partir en Scandinavie », indique à son sujet le coach des Bleues.
Pour l’entraîneur français, cette course s’inscrit parfaitement dans la préparation de son groupe. « Nous faisons cela car, cette année, nous avons pas mal d’intensités et de travail en course à pied avec des séances qui évoluent un petit peu au fur et à mesure de la préparation. On a fait un cycle d’athlétisme et, là, nous sommes plus sur du trail vallonné, détaille-t-il. On finira la préparation par un petit peu plus de montée avec des bâtons en foulée bondissante. »
Avec cette participation, Alexandre Pouyé espère voir sa formation en tirer profit pour la suite de l’été : « L’idée est de dynamiser cette semaine de volume à la maison en se retrouvant. C’est un format que personne ne connaît trop et c’est aussi pour le côté « fun » de l’expérience. Cela nous permet de bosser ce que l’on veut en ce moment. Il n’y a aucune ambition en terme de résultat. C’est vraiment une intensité. Je me dis que, en courant avec les hommes sur le parcours, cela fera que chaque athlète pourra se retrouver avec quelqu’un de son niveau pour se battre tout au long du tracé », termine-t-il.
Ensuite, lundi prochain, il sera temps de prendre la direction, avec le groupe masculin, de la Scandinavie pour un long stage marqué par des participations à la Toppidrettsveka puis à la Trollhättan Action Week.
A lire aussi
Les cinq dernières infos
- Biathlon : le programme officiel de la coupe du monde du Grand-Bornand 2024
- Ski de fond : les classement généraux de la coupe de France 2024/2025 après la première étape de Bessans
- Vu de Norge #451 : Sturla Holm Lægreid vent debout contre l’homophobie
- Biathlon : tout le programme de l’IBU Cup de Geilo, deuxième étape du circuit B 2024/2025
- Biathlon | « Il est temps pour moi de m’assumer et de redevenir le biathlète que j’étais il y a encore quelques années » : Fabien Claude, enfin l’hiver de l’affirmation ?