Ski de fond : les Bleues retrouvent la compétition dans les prochaines semaines
Cette année, le staff de l’équipe de France de ski de fond a décidé de faire l’impasse sur le Blink Festival pour disputer les courses de la Toppidrettsveka, du 16 au 19 août en Norvège, puis de la Trollhättan Action Week, du 25 au 27 août en Suède. Entre les deux compétitions, un stage scandinave est prévu où les athlètes des groupes féminins et masculins se retrouveront pour continuer à préparer l’hiver 2023/2024. Deux semaines que seul Jules Chappaz manquera.
Entraîneur des fondeuses tricolores depuis l’an dernier, Alexandre Pouyé aborde ce nouveau rassemblement sereinement et avec l’envie d’en tirer un bénéfice important pour la nouvelle saison. « L’été s’est très bien enquillé pour chacune des filles et il n’y a pas eu de souci majeur. Il y a eu des petits temps d’arrêts à des moments mais vraiment rien d’important, indique-t-il à Nordic Magazine. Concernant les objectifs, il y a cette notion de confrontation avec les meilleures de la discipline sur nos deux week-ends de course. L’objectif est d’avoir cette confrontation avec qui se fait de mieux dans le milieu à ce moment-là de la préparation pour voir où on en est par rapport à eux. »
« On veut aussi continuer de bien repérer cette piste de Trondheim qui sera celle des championnats du monde de 2025 »Alexandre Pouyé à Nordic Magazine
Avec de nombreuses compétitions au programme, les coéquipières de Delphine Claudel auront de quoi se tester sur de multiples formats : « On va passer par de la distance en skating et en classique, mais aussi par du sprint dans les deux styles. Nous sommes toujours dans cette idée de travail et de polyvalence en allant se jauger sur ces courses-là. On veut aussi continuer de bien repérer cette piste de Trondheim qui sera celle des championnats du monde de 2025 [et où certaines courses de la Toppidrettsveka auront lieu dès cette semaine, NDLR]. Nous aurons un skiathlon et une distance en skating le week-end prochain donc cela sera très intéressant », explique Alexandre Pouyé.
Des courses au niveau relevé
N’ayant pas encore effectué de stage à l’étranger depuis le début de la préparation, les protégées du jeune entraîneur tricolore auront donc l’occasion de remettre le dossard sur des sites d’entraînement et de compétition différents.
« Cela permet aussi de se dépayser un petit peu car, mine de rien et même si l’on essaie de varier au maximum les contenus pour progresser du mieux possible, il peut y avoir un peu de lassitude, estime-t-il. Aller s’entraîner sur des terrains complétement différents casse un petit peu la routine. Tout le monde a hâte. C’est un moment hyper important. C’est la première fois que les athlètes vont se retrouver contre les meilleures mondiales de la discipline, même s’il n’y aura pas toutes les nations. On a hâte de remettre le dossard et de rentrer un peu dans le vif du sujet même si nous sommes encore loin du début de la saison. »
Avec sept courses au programme des Bleues, les deux prochaines semaines s’annoncent donc chargées et cruciales pour le reste de l’été : « Evidemment, personne ne fera les sept épreuves. Il y en aura tout de même pas mal pour chacune donc le stage va un peu s’articuler autour des courses même si on ne compte pas s’arrêter de bosser pour « juste » préparer ces dernières. Les objectifs du stage sont proches de ceux des courses », termine-t-il.
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