Restez en contact avec Nordic

Qu'est-ce que Nordic peut faire pour vous ?

Visma Ski Classics, ski de fond, ski classique

Ski de fond | longue distance : les forçats de la neige

SKI DE FOND – Certains fondeurs délaissent leur rêve de gloire en grands championnats pour se fondre dans la masse des courses populaires longue distance. Plusieurs raisons expliquent ces choix de rejoindre ces circuits nombreux mais illisibles pour le grand public.

 

L’Engadine, la Transjurassienne, la Birkebeinerrennet, la Marcialonga ou la Reistadlopet : on pourrait faire un inventaire à la Prévert des pérégrinations menées par les skieurs de fond l’hiver venu, la plus mythique d’entre elles étant la Vasaloppet reliant les villes suédoises de Sälen et Mora tous les premiers dimanches de mars.

Sur ces courses populaires, il y a le fondeur lambda, mais aussi des athlètes professionnels. Cependant, ces épreuves souffrent d’un réel déficit de reconnaissance dans le milieu. « Il faut faire changer les mentalités en faisant comprendre aux plus jeunes que les longues distances ont beaucoup plus de valeur que ce que l’on croit », assure Alban Gobert, manager du E-Liberty Ski Team, équipe française de longue distance.

L'article continue sous la publicité
Biathlon, ski de fond, combiné nordique, saut à ski, saut spécial, nordicmag, Nordic Mag, nordic mag biathlon, biathlon 2023, ski nordique, biathlon magazine




pub

Aujourd’hui, la plupart des fondeurs présents sur le circuit sont des recalés du système traditionnel. Loïc Guigonnet, Roxane Lacroix, Alexis Jeannerod, le meilleur Français, ou encore Marie Kromer n’ont pas réussi à percer sur la coupe du monde de ski de fond. Toujours selon Alban Gobert, « la longue distance permet aux athlètes de poursuivre une carrière un peu plus longtemps que ceux qui sont mis sur la touche. »

Pas de sélection

Tous les fondeurs contactés mettent en avant l’absence de critères comme raison cardinale de leur passage en longue distance. « Il n’y a pas de système de qualification pour prendre le départ de telles courses », explique Loïc Guigonnet, troisième du circuit Worldloppet cet hiver.

« Les faire venir est notre meilleure arme pour l’instant », révèle Gobert. Mais d’autres raisons existent. « Ce sont toutes des courses en mass-start (départ groupé, ndlr.), c’est plus stimulant de courir de cette façon que contre un chrono. Il y a donc un côté un peu plus tactique qui me plaît », explique Roxane Lacroix, onzième du circuit Visma Ski Classics cette saison.

Comme ce sont de longues compétitions – entre 1h30 et 6h de course – « il peut se passer plein de choses, ce n’est jamais terminé. Il y a vraiment des moments où on est presque à une allure d’entraînement et d’autres où on est au sprint, alors qu’il reste 40 km à couvrir », éclaire Guigonnet. Enfin, la fierté d’avoir terminé des courses mythiques comme celles qui sont au programme est également un élément pris en compte par les fondeurs.

L'article continue sous la publicité
Biathlon, ski de fond, combiné nordique, saut à ski, saut spécial, nordicmag, Nordic Mag, nordic mag biathlon, biathlon 2023, ski nordique, biathlon magazine




pub

Pour Marie Kromer, septième de la Vasaloppet, « plusieurs sentiments se mélangent à l’arrivée, mais c’est la fierté de l’avoir fait qui prédomine. »

 

SKI DE FOND - Thomas Joly et Roxane Lacroix ont offert un doublé au team nordique Crédit Agricole Franche-Comté en s’imposant à l’occasion de la 49e édition de La Mara, disputée en Suisse.

Roxane Lacroix, onzième du circuit Visma Ski Classics cette saison

Deux circuits, c’est trop

Le principal obstacle à l’essor total des longues distances, c’est l’existence de deux circuits internationaux. Il y a, d’un côté, la Visma Ski Classics, circuit privé comprenant les plus grandes courses, et de l’autre la Fis Worldloppet Cup, dirigé par la Fédération internationale de ski.

« La Visma, c’est vraiment le gros circuit, avec beaucoup de moyens. À l’inverse, la Worldloppet…  c’est en train de baisser de régime avec un peu moins de concurrence et de densité, éclaire Marie Kromer. Ce serait même plus compréhensible pour nous les athlètes d’avoir un seul circuit parce que faire un podium sur la Worldloppet, c’est bien, mais ce n’est pas aussi représentatif que sur la Visma. »

Alban Gobert va même plus loin en militant pour un système similaire à celui du tennis, avec un classement mondial. « Je suis d’avis à ce qu’il n’y ait qu’un seul grand circuit, comme le tennis : un circuit professionnel type ATP avec des épreuves majeures et, après, des courses de différentes classes. »

L'article continue sous la publicité
Biathlon, ski de fond, combiné nordique, saut à ski, saut spécial, nordicmag, Nordic Mag, nordic mag biathlon, biathlon 2023, ski nordique, biathlon magazine




pub

Les faits semblent donner raison au manager haut-savoyard puisque la Visma lancera l’hiver prochain un format Challenger avec des courses d’un rang inférieur. Les points récoltés compteront pour le classement général de ce circuit, à la manière des tournois satellites en tennis.

En attendant un éventuel rapprochement, les émotions que procurent les courses légendaires du calendrier ne se préoccupent pas de ce débat : « J’avais un peu l’impression d’être une vraie skieuse de fond après avoir passé la ligne de la Vasa », glisse Roxane Lacroix, émue.

 

Vasaloppet 2019, Ski de fond, Ski longue distance

La Vasaloppet, LA course longue distance mondiale, fait partie de la Worldloppet mais aussi de la Visma Ski Classics

Double poussée VS. polyvalence 

Reistadloppet 2019, ski de fond, longue distance,

Partir sans fart de recul pour être plus rapide au long terme

 

Photos : Visma Ski Classics

L'article continue sous la publicité
Biathlon, ski de fond, combiné nordique, saut à ski, saut spécial, nordicmag, Nordic Mag, nordic mag biathlon, biathlon 2023, ski nordique, biathlon magazine




pub

Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Biathlon, ski de fond, combiné nordique, saut à ski, saut spécial, nordicmag, Nordic Mag, nordic mag biathlon, biathlon 2022, ski nordique, biathlon magazine, Nordic Magazine, ski nordique
Biathlon, ski de fond, combiné nordique, saut à ski, saut spécial, nordicmag, Nordic Mag, nordic mag biathlon, biathlon 2022, ski nordique, biathlon magazine, Nordic Magazine, ski nordique
Biathlon, ski de fond, combiné nordique, saut à ski, saut spécial, nordicmag, Nordic Mag, nordic mag biathlon, biathlon 2022, ski nordique, biathlon magazine, Nordic Magazine, ski nordique

Facebook

A LIRE AUSSI

Ski de fond

Ce sont Clément Parisse et Helen Hoffmann qui remportent ce mercredi la mass-start skating du Tournoi des Douanes 2023 à Flaine (Haute-Savoie).

Ski de fond

14:22. Ce mercredi, la quatrième journée de la coupe du monde masters de ski de fond de Seefeld (Autriche) était consacrée aux épreuves de...

Ski de fond

Au lendemain du sprint skate de Tallinn (Estonie), Lucas Chanavat et Richard Jouve participent ce mercredi soir au Stadion Sprint dans le stade olympique...

Biathlon

Sous le soleil des Saisies (Savoie), Jeanne Richard devient championne de France U22 du sprint. Chez les moins de 19 ans, Anaëlle Bondoux l'emporte...

Ski de fond

Pour le dernier week-end de la coupe du monde 2022/2023 à Lahti (Finlande), la Norvège se présentera avec ses atouts les plus redoutables.

Biathlon

A compter de l'hiver prochain, les farts fluorés seront interdits dans les compétitions organisées sous l'égide de l'IBU et de la FIS.

Ski de fond

Pour Nordic Magazine, Léna Quintin est revenue sur sa première finale en carrière atteinte mardi soir lors du sprint skate de Tallinn (Estonie).

Ski de fond

Lucas Chanavat revient sur sa deuxième place obtenue sur le sprint skate de Tallinn (Estonie) pour Nordic Magazine.