Ski de fond : une préparation en Norvège avant la Slovénie pour Lucas Chanavat
A partir du 22 février prochain, la station de Planica (Slovénie) recevra les championnats du monde de ski nordique. Souvent placé dans le top 10 et déjà auteur d’un podium cet hiver, le fondeur bornandin Lucas Chanavat prépare cet évènement en Scandinavie, un endroit qu’il a l’habitude de fréquenter. Il se confie à Nordic Magazine.
- Comment se passe votre préparation à quelques jours du début des championnats du monde ?
Je n’étais pas avec le groupe en stage à Toblach. J’ai participé à la coupe du monde là-bas et je suis directement monté en Norvège pour préparer les Mondiaux. J’ai fais à peu près le même contenu que les gars, mais de mon côté. Ici, cela se prête vraiment bien pour faire du volume. Il y a des kilomètres de piste infinis donc c’est le top ! Je partirais donc depuis la Norvège en direction de Planica.
J’étais un peu malade après l’étape de Toblach et j’ai donc dû alléger un peu quand même. Je vais continuer à faire du ski, du volume ces quelques jours vu que cela m’a un peu décalé. Je vais gentiment recommencer les intensités. Je vais peut être aller en faire une avec la sélection norvégienne, mais rien de sûr à ce jour ! S’ils en font une proche de là où je suis, j’irai peut être me joindre à eux.
« Cela fait depuis le début de saison que je suis toujours dans le coup mais que ce n’est jamais incroyable non plus en terme de sensations »Lucas Chanavat à Nordic Magazine
- Quel est votre état de forme après une grosse semaine de volume ?
Cela va mieux et je me sens pas mal. Ce n’est pas encore la grande forme, mais ce n’est pas forcément le but à ce stade [Rires] ! Je sens que le volume effectué me fatigue aussi un peu. On va dire que c’est normal au niveau de la forme [Rires] ! Dans l’idée, cela serait bien que cela monte crescendo pour Planica et le jour du sprint.
- Le sprint classique sera sans doute votre plus gros objectif de la quinzaine…
Oui, ce sera le sprint classique. Je ne me fixe pas d’autres buts concrets. Si ce n’est de tout donner et de voir ce que j’aurais le jour venu. Le plus gros objectif serait de ne surtout pas avoir de regrets. Il faudra faire les bons choix et cela devrait plutôt bien se passer.
Cela fait depuis le début de saison que je suis toujours dans le coup mais que ce n’est jamais incroyable non plus en terme de sensations. L’idée serait de débloquer cela et d’être vraiment bien le jour J. Si je suis sélectionné pour le sprint par équipes, cela sera un deuxième objectif. Mais je ne me focalise pas là-dessus pour le moment.
- Y’a t-il une forme d’excitation à quelques jours de vous envoler pour Planica ?
Oui car c’est un peu la course de l’année à ne pas louper [Rires] ! Ce ne sont pas des Mondiaux à la maison comme peuvent vivre les skieurs alpins en ce moment, mais cela reste assez particulier et ce sont des occasions à saisir.
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