Ski de fond : à Goms, Maëlle Veyre va connaître une grande première
Montée le 10 décembre dernier sur le podium de la mass-start skate de la FESA Cup de Goms (Suisse), Maëlle Veyre s’apprête à découvrir, en fin de semaine, la coupe du monde de ski de fond sur ces mêmes pistes du canton du Valais.
Une sélection intervenant en plein cœur d’un hiver suivant une saison 2022/2023 tronquée par les blessures. « Je fais un bon début d’hiver. Il n’y a rien de transcendant, mais je pense être à mon niveau, explique-t-elle à Nordic Magazine. Au début, j’étais peut-être trop excitée pour prendre les départs après ma saison blanche. Aujourd’hui, les enjeux prennent un peu plus le dessus et je pense que c’est bien aussi ! »
Une reprise réussie qui lui a donc permis de voir les portes de la coupe du monde s’ouvrir à elle : « Cela fait deux semaines que je le sais. Au début, tu n’y crois pas trop et c’est loin. On a eu notre stage de préparation à Prémanon, les Mondiaux U23 sont vite là et cette coupe du monde va être une bonne expérience. Je vais courir sur les deux formats sur lesquels je peux être alignée à Planica donc c’est top de le faire à très haut niveau », estime-t-elle.
Ambitieuse, Maëlle Veyre « avait coché cette première dans [ses] objectifs avant la saison ». Cela, même si les championnats du monde U23 restent bien sûr l‘événement majeur de l’hiver pour pensionnaire du ski-club Montgenèvre Val Clarée. « L’ouverture est assez exceptionnelle. On est bien consciente qu’il en manque encore pour la coupe du monde, tempère-t-elle. Mais c’est une belle opportunité pour engranger de l’expérience et découvrir. »
Cerise sur le gâteau, c’est aux côtés de sa coéquipière en équipe de France relève, Liv Coupat, qu’elle va faire ses premiers pas dans l’élite : « Le fait qu’on parte à deux, cela permet d’avoir un repère. C’est cool qu’on soit plusieurs à y goûter même si cela a été dur pour celles qui ne sont pas montées. On pourra leur faire un retour sur comment cela se passe à l’étage supérieur. Je ne sais pas à quoi m’attendre donc c’est vraiment de la découverte », termine-t-elle.
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