Ski de fond : une deuxième participation aux championnats du monde pour Mélissa Gal
Le 14 décembre dernier, lors du sprint skate de l’étape de la coupe du monde de ski de fond de Davos (Suisse), Mélissa Gal réalisait son meilleur résultat individuel en carrière en clôturant les phases finales à une superbe huitième place. Bien installée sur ce circuit depuis le début de saison, la Française s’est envolée ce lundi pour les Mondiaux de Trondheim (Norvège).
Un évènement planétaire programmé tous les deux ans que la Haut-Savoyarde a déjà connu puisqu’elle avait déjà disputé le sprint classique ainsi que le team sprint de l’édition 2023 organisée à Planica (Slovénie). Ces dernière semaines, c’est sur le sol français qu’elle a d’ailleurs préparé ces compétitions tant attendues.
« Sur les dernière semaines, mes sensations étaient globalement mauvaises et la forme assez descendante. C’est pour ça qu’avec Alexandre [Pouyé, coach de l’équipe de France féminine, NDLR], on a décidé que je n’irai pas à Falun, indique-t-elle à Nordic Magazine. Cela me laissait vraiment trois semaines pour une bonne phase de récupération suivie d’une autre pour me repréparer. »
C’est donc sur les pistes de Prémanon (Jura) où étaient réunis les membres de l’équipe de France pour un stage de préparation que la fondeuse du Pays rochois s’est rendue durant quelques jours avant l’étape suédoise. S’en sont suivis cinq jours sur le site de La Féclaz (Savoie) avant une semaine complète effectuée à La Clusaz (Haute-Savoie) où la jeune femme de 25 ans réside : « Ce temps m’a vraiment permis de me repréparer physiquement et mentalement pour ces Mondiaux qui sont l’objectif majeur de la saison », complète-t-elle.
« Je compte sur cette ambiance pour me porter et m’aider à me dépasser »Mélissa Gal à Nordic Magazine
Une fois arrivée en Scandinavie, Mélissa Gal sera alignée sur trois épreuves. Au programme de sa quinzaine : le sprint skate, le team sprint disputé avec Léna Quintin ainsi que l’individuel classique. « J’ai vraiment hâte d’y être ! Je m’attends à une ambiance de fou là-bas. Je suis impatiente de découvrir des Mondiaux en Norvège avec un tel engouement, avoue-t-elle. J’ai déjà fait les Jeux olympiques mais c’était pendant la période du Covid en 2022 et en 2023 à Planica, il n’y avait pas autant de monde. Je compte sur cette ambiance pour me porter et m’aider à me dépasser sur toutes les courses. »
Alors qu’elle souhaite « élever tous ses curseurs physiques et mentaux au maximum » durant ces Mondiaux, la tricolore se veut également ambitieuse en termes de résultat. « Je me base un peu sur des courses que j’ai faites dans le passé et où j’étais au meilleur de ma forme. Pour l’individuel classique, je vise le top 15 et sur le sprint skate, j’aimerais rentrer dans les dix premières, affirme-t-elle. Je suis très fière de cette sélection et de pouvoir représenter la France sur cet évènement. »
En revanche, avec seulement trois athlètes féminines sélectionnées, l’équipe de France n’alignera pas de relais. « C’est une course que j’avais coché et sur laquelle j’étais prête à m’engager. Le fait qu’il n’y en ait pas ne dépend pas vraiment de moi. C’est plus une déception dans le sens où c’est une course que j’aime faire et qui me tient à cœur, admet-elle. Mais je suis sûre qu’on aura de très beaux relais dans les années à venir et le fait de ne pas en avoir cette saison sera bientôt lointain. De très belles choses nous attendent dans les années à venir sur les relais féminins. »
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