Ski de fond : « la préparation est quasiment idéale », assure Thomas Joly pour Nordic Magazine avant la Birkebeinerrennet
Figurant parmi les meilleurs athlètes français sur les longues distances de ski de fond, Thomas Joly – membre du Team Ramudden – sera au départ de la mythique Birkebeinerrennet, en Norvège, ce samedi.
Après s’être blessé à la main fin janvier, le fondeur de 26 ans est revenu à la compétition, en Suède, sur la Vasaloppet le 2 mars dernier. À la veille de la Birkebeinerrennet, le Doubiste revient sur sa saison et évoque sa condition physique pour Nordic Magazine.
- Comment vous sentez-vous à la veille de la fameuse la Birkebeinerrennet ?
Je me sens assez bien. J’ai pu m’occuper de ma blessure depuis la Vasaloppet où j’avais encore beaucoup de douleurs. Maintenant, je me sens à 100% avec ma main droite, donc c’est le plus important. La préparation s’est plutôt bien passée, je suis resté à Lillehammer (Norvège) depuis la fin de la Vasaloppet. J’ai pu profiter des conditions de neige à Sjusjøen (Norvège) et skier sur le parcours de la Birkebeinerrennet que je connaissais déjà bien. La préparation est quasiment idéale.
- Quel va être votre objectif sur l’épreuve ?
Mon objectif, c’est de retourner dans le top 10, comme je l’avais fait au mois de janvier [septième de la 3 Zinnen Ski-Marathon et cinquième de La Diagonela, NDLR]. J’ai envie de rejouer devant. La Birkebeinerrennet m’a plutôt assez bien réussi, j’ai un top 10 [huitième en 2022, NDLR] et un top 15 [quinzième en 2023, NDLR].
« Je suis déjà très content de pouvoir revenir et courir sur la fin de saison. J’ai fait tout ce qu’il fallait pour limiter la casse » Thomas Joly à Nordic Magazine
- Revenons sur cette blessure à la main, quelle était sa gravité et comment vous a-t-elle handicapé ?
Je me suis fracturé le métacarpe droit [fracture du pousse, NDLR] au lendemain de la Marcialonga, en chutant à l’entraînement. Une fracture, c’est tout de suite une immobilisation et un plâtre. Ça a vraiment impacté ma forme. Ça a cassé la dynamique de course qu’on avait en janvier. Je n’ai pas pu courir du mois de février. Ça a aussi eu un impact musculaire, parce que je n’ai quasiment pas utilisé mon bras droit pendant un mois. Je suis déjà très content de pouvoir revenir et courir sur la fin de saison. J’ai fait tout ce qu’il fallait pour limiter la casse.
- Comment vous êtes vous senti pour votre reprise sur la Vasaloppet ?
C’est assez spécial de pouvoir faire la Vasaloppet, parce que j’étais encore plâtré la semaine avant. J’ai couru avec une attelle, ce n’était vraiment pas l’idéal. Je manquais beaucoup de force dans la main droite, dû à l’attelle, mais aussi dû au fait que je n’ai pas utilisé mon bras droit pendant presque un mois. L’objectif était vraiment de revenir, et de voir ce qu’li était possible de faire et de réhabituer le corps à l’effort en vue de la fin de saison. Ça m’a vraiment fait du bien pour la suite de la saison.
- Plus globalement, quel est votre bilan de votre saison jusqu’ici ?
Pour l’instant, c’est une saison avec des hauts et des bas. Je suis très content du niveau que j’ai eu au mois de janvier. J’ai vraiment l’objectif de rentrer en top 5 et d’essayer de rentrer de façon régulière dans le top 10 aussi. J’aimerais bien monter sur le podium avant la fin de saison si c’est possible ou le plus rapidement possible. Mais il y a aussi la blessure qui a mis un bon coup d’arrêt. Le plus important, c’était de retrouver un bon niveau. C’est fait, donc je suis vraiment content de ça.
- C’est votre première saison avec la Team Ramudden. Comme cela se passe saison au sein de votre nouvelle équipe ?
Je suis vraiment content d’être dans la Team Ramudden. Ça se passe super bien que ce soit avec les coachs, les coéquipiers et les techniciens. C’est vraiment une équipe qui joue la victoire du classement par équipes, c’est une des meilleures équipes du circuit. C’est très professionnel. Mes coéquipiers sont très forts, ils sont quasiment déjà tous montés sur le podium. J’apprends de tout le monde et j’essaie d’apporter à l’équipe également.
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