Ski de fond : Johanna Hagstroem, une médaille en ligne de mire
Les championnats du monde de ski de fond de Trondheim (Norvège) approchent à grands pas. La sprinteuse suédoise, Johanna Hagstroem aborde le moment fort de la saison avec calme et ambition. Forte de sa première victoire en coupe du monde obtenue cette saison à Ruka (Finlande), la fondeuse de 26 ans dévoile ses ambitions et retrace son hiver pour Nordic Magazine.
- Comment vous sentez-vous à quelques jours du début des Mondiaux de Trondheim (Norvège) ?
J’ai hâte d’y être. Cela va être vraiment amusant tout simplement parce que le plus grand objectif de la saison est à nos portes. Ces derniers jours, j’essaye de faire le maximum pour me sentir bien, me ressourcer et me détendre. Je me sens calme avant le début des Mondiaux.

- Quel sera votre principal objectif en Norvège ?
Mon objectif, c’est une médaille sur le sprint. C’est l’épreuve sur laquelle je skie le mieux. On cherche toujours à décrocher une médaille. Il y a quatre ans, j’étais si proche d’en gagner une [quatrième sur le sprint des Mondiaux d’Oberstdorf en 2021, NDLR], donc c’est évidemment mon plus grand objectif. Mais c’est une compétition vraiment difficile avec beaucoup de très bonnes fondeuses. Il faudra être au top pour y arriver. Il faudra passer une bonne journée et avoir des bons skis, aussi. Tout devra s’aligner parfaitement.
« J’ai ressenti beaucoup d’énergie positive après ma première victoire en coupe du monde. Je me suis sentie plus sûre de moi »Johanna Hagstroem à Nordic Magazine
- Cette année, vous avez fait preuve de beaucoup de régularité et vous avez même remporté votre première victoire en coupe du monde. C’est forcément bon pour la confiance…
Oui, bien sûr, cette victoire a été un grand pas pour moi [sur le sprint classique de Ruka, NDLR]. J’ai ressenti beaucoup d’énergie positive après ma première victoire en coupe du monde. Je me suis sentie plus sûre de moi. Bien sûr, cela signifie beaucoup, mais maintenant, cela fait presque deux mois ! C’est une nouvelle compétition et un nouveau stade. Tout est remis à zéro. Il faut donc travailler dur et espérer que la forme soit bonne. J’ai été un peu malade à Noël et au Nouvel An. Ma forme n’est plus la même depuis… J’espère retrouver la même condition qu’en début de saison.

- Pourtant, malgré cette maladie, vous avez réussi à bien rebondir…
Oui, juste avant la coupe du monde des Rousses, j’ai commencé à m’entraîner un peu plus pour me préparer pour Trondheim. Peut-être que je n’étais pas au meilleur de ma forme pour la compétition là-bas, mais c’était bien [elle termine septième après avoir remporté les qualifications, NDLR]. Je me sens de mieux en mieux et j’ai obtenu des résultats positifs à Falun [sixième, NDLR]. Il me reste encore une semaine pour travailler et j’espère que je vais continuer de m’améliorer.
- Que ressentiez-vous en disputant une dernière course à la maison, à Falun, avant de partir pour Trondheim ?
C’est toujours spécial de skier à domicile. C’est l’une des plus grandes étapes de coupe du monde de l’année. Il y a toujours une bonne énergie positive à Falun. C’était vraiment sympa de skier à nouveau vite là-bas. Je n’avais pas très bien performé sur cette piste il y a deux ans, mais cette année c’était beaucoup mieux.
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